: Vidéo Shrinkflation : "10% des établissements n’avaient pas fait changer le prix au kilo quand la quantité du produit avait diminué", indique Olivia Grégoire
La ministre Olivia Grégoire avait saisi la répression des fraudes début septembre après l'enquête de FoodWatch sur la "shrinkflation". Des amendes ont été infligées, rend-elle compte début octobre.
Citant "les résultats d'enquêtes menées pendant plusieurs semaines", Olivia Grégoire affirme que "10% des établissements n’avaient pas fait changer le prix au kilo quand la quantité du produit avait diminué". Cela représente concrètement, "38 établissements sur à peu près 340 contrôlés sur un mois et demi", développe vendredi 7 octobre sur franceinfo la ministre déléguée chargée des PME, du commerce, de l’artisanat et du tourisme. Ces contrôles ont été menés par la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF).
"Quand il y a contrôle, et qu'on observe que ces établissements n'ont pas changé les étiquettes de prix au kilo, il y a une amende. Elles ont été données, nous continuons à suivre cela."
Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des PMEà franceinfo
S'il n'est pas interdit de diminuer les quantités et de faire payer le produit plus cher, "le consommateur" doit être "alerté de façon claire et transparente", précise la ministre.
Début septembre, l'ONG Foodwatch avait pointé les méthodes de certaines marques dans les grandes surfaces, et expliqué que certains produits de grande consommation voyaient leur format diminuer mais leur prix gonfler. Le fromage Kiri, des chocolats Lindt et le sirop Teisseire avaient été notamment épinglés. Le shrinkflation est une stratégie commerciale par laquelle, alors que la quantité de produit contenue dans un bien diminue, le prix du bien est stable ou augmente.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.