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Réforme des retraites : Boris Vallaud décrit Emmanuel Macron comme "un forcené" à l'origine d'"un coup de force démocratique"

"L'obstination est mauvaise conseillère", a estimé dimanche le chef de file des députés socialistes lors du "Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro", évoquant un chef de l'Etat "retranché à l'Élysée".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le chef des députés socialistes à l'Assemblée nationale, Boris Vallaud, le 4 avril 2023 à Paris. (CARINE SCHMITT / HANS LUCAS / AFP)

La mobilisation contre la réforme des retraites continue à gauche. Le chef de file des députés PS, Boris Vallaud, s'en est à nouveau pris à Emmanuel Macron, dimanche 9 avril lors de l'émission "Le Grand JuryRTL-LCI-Le Figaro". Le socialiste a décrit le chef de l'Etat comme un "forcené (...) retranché à l'Elysée".  Le député des Landes l'a également accusé d'avoir provoqué une crise et un "coup de force démocratique" en "brutalisant" le Parlement et en n'écoutant pas la rue sur la réforme des retraites.

"L'obstination est mauvaise conseillère et on a un président qui est un forcené", a-t-il affirmé. "Quand vous êtes retranché à l'Élysée et que vous n'écoutez plus que vous-même, je n'ai pas tellement d'autre adjectif que celui-là", a-t-il répondu aux journalistes qui réagissaient à l'emploi du terme "forcené".

Interrogé sur les propos du patron de la CFDT, Laurent Berger, qui a mentionné mercredi une "crise démocratique", Boris Vallaud est allé plus loin. "Elle est aussi politique, institutionnelle et sociale, a-t-il souligné. C'est bien le cumul de tout ça qui nous inquiète et qui nous désespère". "Oui, c'est un coup de force politique et c'est une crise démocratique", a-t-il fait valoir.

"Quand vous discréditez le dialogue social, que vous marchez sur les partenaires sociaux (...), quand vous ne respectez pas l'institution parlementaire, que vous la brutalisez (...), que dans la rue vous avez des gens qui manifestent par centaine de milliers, par millions, oui c'est un coup de force démocratique car vous dévitalisez la démocratie", a-t-il insisté.

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