Crise politique : pour Sophie Binet, "ces mobilisations du 7 septembre sont nécessaires", mais "l'objectif de la CGT, ce sont d'abord les questions sociales"

La CGT prévoit, de son côté, une manifestation le 1er octobre pour défendre l'abrogation de la réforme des retraites, indique la leader de la CGT.
Article rédigé par franceinfo
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Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, sur franceinfo le 29 août 2024. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

La situation politique est "scandaleuse", mais la CGT n’appelle pas à manifester le 7 septembre, après l’appel d’une partie de la gauche pour dénoncer "le coup de force" d'Emmanuel Macron. "Ces mobilisations sont extrêmement légitimes", même "nécessaires", mais "l'objectif de la CGT, c'est d'abord les questions sociales", dit Sophie Binet sur franceinfo jeudi 29 août.

Les partis composant le Nouveau Front populaire ont appelé à manifester le 7 septembre pour protester contre le "coup de force" du chef de l'État, qui a écarté la nomination de Lucie Castets à Matignon. Emmanuel Macron a invoqué le besoin de "stabilité institutionnelle", puisque plusieurs partis politiques de droite ayant fait savoir qu'ils censureraient un gouvernement issu du NFP. 

"Partis et organisations n'ont pas le même rôle" 

Les "partis politiques et les organisations syndicales n'ont pas le même rôle", ajoute la secrétaire générale de la CGT. Elle rappelle que la CGT appelle à manifester le 8 septembre pour un cessez-le-feu à Gaza et le 1er octobre, pour défendre notamment "l'abrogation de la réforme des retraites", premier jour de débat sur le budget à l'Assemblée nationale. La priorité, c'est "abroger cette réforme qui est injuste, violente et qui ne répond pas aux besoins du pays", soutient Sophie Binet. C'est "la première étape", ensuite, "l'objectif de la CGT, c'est de gagner la retraite à 60 ans"

Elle rappelle donc que son organisation syndicale appelle à manifester le 8 septembre pour un cessez-le-feu à Gaza, mais également le 1er octobre, premier jour de débat sur le budget à l'Assemblée nationale, avec trois mots d'ordre : "l'abrogation de la réforme des retraites", "l'augmentation des salaires et des pensions" et "de l'argent pour nos services publics".

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