Pénurie de carburant : "Nous faisons tout notre possible pour que la situation s'améliore à la veille des vacances de la Toussaint", assure le gouvernement
Réunis lors d'un point à l'Elysée, les ministres concernés ont écouté les consignes d'Emmanuel Macron : une amélioration de la situation avant le départ en vacances de la fin de semaine.
Un léger mieux, sur le front des carburants, mais cela suffira-t-il pour les départs en vacances de la Toussaint ? Le président Emmanuel Macron a réuni lundi 17 octobre une partie du gouvernement pour un point sur la crise qui assèche les stations-service, alors que l'approvisionnement s'est légèrement amélioré avec 28,1% d'entre elles en difficulté lundi, contre plus de 30% dimanche en raison de la poursuite de la grève chez TotalEnergies.
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Ainsi, à quelques jours des départs en vacances, le chef de l'Etat a fait "un point de situation" avec ses ministres, alors que les ruptures de carburants persistent dans plusieurs régions. Parmi les décisions prises lors de ce point interministériel, les préfets vont être davantage mobilisés pour acheminer le carburant vers ces stations, a annoncé la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.
Emmanuel Macron s'impatiente
Objectif : mettre un terme à une crise qui n'a que trop duré pour le président. Car trois semaines après les premiers blocages dans les raffineries, Emmanuel Macron s'impatiente, et il le montre, en public comme en petit comité. "Oui, il y a un début d'amélioration", a-t-il dit lors de cette réunion, mais "cette amélioration n'est pas très perceptible, et elle doit donc s'amplifier". Ce que le président veut, c'est "du mieux dans les prochains jours", explique son entourage : c'est la fin de semaine - et le début de vacances de la Toussaint - qu'il vise.
Et la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a bien reçu le message : "Nous faisons tout notre possible pour que cette situation s'améliore à la veille des vacances de la Toussaint", dit-elle. Au sommet de l'Etat, il y a donc de l'impatience, mais aussi de l'agacement. Une source au sein de l'exécutif résume : "Tout le monde est frustré qu'on soit encore dans cette situation".
Sauf que face aux pénuries de carburant, certains Français commencent à renoncer à partir pour la Toussaint, au risque de remettre en cause la très belle arrière-saison espérée par le secteur du tourisme.
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