TotalEnergies : ce que contient l'accord salarial signé entre le groupe, la CFDT et la CFE-CGC
L'accord salarial n'a pas été signé vendredi par la CGT, qui a décidé de poursuivre la mobilisation dans les différentes raffineries du groupe.
Si la situation reste tendue dans les quelque 10 500 stations-service de France, en difficulté pour 27,3% d'entre elles samedi 15 octobre, la crise des carburants pourrait bientôt se dénouer, en partie, au sein du groupe TotalEnergies. A l'issue de négociations nocturnes conviées pour la première fois depuis le début de la grève le 27 septembre par TotalEnergies sous pression du gouvernement, un compromis a été scellé vendredi entre la direction, d'un côté, et la CFDT et la CFE-CGC, de l'autre. Ces deux syndicats sont forts de 56% de représentativité à eux deux. Franceinfo fait le point sur le contenu de cet accord salarial.
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Une enveloppe globale de hausse des salaires de 7%
L'accord signé vendredi prévoit une enveloppe globale de hausse des salaires de 7% sur 2023, rétroactive au 1er novembre 2022.
Mais ce chiffre ne sera pas appliqué à chacun. "Dans le cadre de cette enveloppe, tous les ouvriers et techniciens bénéficieront d'une augmentation générale de 5% avec un plancher de 2 000 euros pour les plus bas salaires, et tous les cadres d'une garantie d'augmentation de 3,5% et d'un plancher d'augmentation de 2 000 euros" par an, détaille TotalEnergies.
Des augmentations individuelles en "vases communicants"
Les ouvriers, employés, techniciens et agent de maîtrise (OETAM) obtiendront, en plus de l'augmentation générale de 5%, une augmentation individuelle qui sera de 2% en moyenne. Cette part sera distribuée selon un mécanisme de "vases communicants", explique la direction : si un salarié obtient seulement 1% d'augmentation individuelle, un autre en obtiendra 3%.
Une prime d'un mois de salaire
L'accord prévoit en outre une prime d'un mois de salaire, avec un plancher de 3 000 euros et un plafond de 6 000 euros.
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