Fraude dans les transports en commun : un nouveau système pour pister les contrevenants
Dans les transports en commun, c’était jusqu’à maintenant l’une des techniques préférées des fraudeurs pour éviter l’amende. "Je donnais une fausse adresse, donc forcément l’amende n'arrivait jamais chez moi. Cela m’est arrivé dans ma jeunesse", témoigne une usagère des transports en commun. Mais, dès mercredi 8 janvier 2025, mentir aux contrôleurs ne suffira plus.
Un dispositif jugé légal
La SNCF ou encore la RATP seront autorisées à vérifier les adresses des personnes contrôlées, notamment grâce aux données des impôts. Un dispositif jugé juste pour certains. D’autres, au contraire, estiment que c’est une atteinte à la vie privée. Pourtant, le dispositif est bien jugé légal. Chaque jour, les données des fraudeurs, noms, date de naissance et adresse seront transmises par les contrôleurs aux finances publiques chargées de les vérifier.
Avec ce dispositif, les sociétés de transports espèrent combler en partie un manque à gagner de 700 millions d’euros chaque année.
Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.
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