Argentine : les Argentins appelés aux urnes pour élire leur président
Il a promis de tronçonner l’État. Javier Milei, d’abord outsider, est devenu le grand favori des élections présidentielles en Argentine. Cet ultra-libéral, diplômé en économie, s’est fait connaître il y a quelques années sur les plateaux de télévision pour ses prises de position très polémiques. Surfant sur la vague anti-système, il se réclame volontiers l’héritier de Donald Trump et de Jair Bolsonaro, promettant de balayer la classe politique. 40% des Argentins vivent en dessous du seuil de pauvreté, c’est 10% de plus qu’il y a huit ans.
Un taux d’inflation record
Le taux d’inflation atteint 138%. Comme remède, Javier Milei propose de supprimer la banque centrale et d’abandonner le peso argentin pour dollariser l’économie. Climato-sceptique, il a aussi déclaré vouloir revenir sur le droit à l’avortement, tout juste légalisé en Argentine. La crise n’est en effet pas seulement économique mais aussi politique. Le président sortant, très impopulaire, a décidé de ne pas briguer un nouveau mandat.
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