Dans le Vaucluse, le Front National pourrait jouer les trouble-fêtes
Jeudi, les présidents des conseils départementaux seront élus. Dans le Vaucluse, l'UMP et le PS disposent de 12 conseillers chacun, le Front National, six. Pour se démarquer, il faudra sceller des alliances.
Dans le Vaucluse, gauche et droite se retrouvent dos au mur. Avec 12 conseillers chacun, aucune majorité ne se dessine. Le Front National, lui, souhaitait l'emporter dans le département, résigné, il propose aujourd'hui une alliance à d'autres partis. "Avec le PS et le PC, cela me parait extrêmement difficile car nous n'avons rien en commun. Avec l'UMP et les apparentés, je pense que je trouverai des hommes et des femmes de bonne volonté qui pourront se retrouver autour de la table pour privilégier l'intérêt général et le bien commun", explique Hervé de Lepinau, conseiller départemental Front National dans le Vaucluse.
Même stratégie à gauche
À gauche, on adhère aussi à la stratégie des alliances même si certains élus lui donne un autre nom. "Il n'y a pas de majorité absolue donc il faudra bien qu'il y ait des alliances qui se fassent, je ne sais pas si il faut appeler cela alliance d'ailleurs mais au moins plateforme de gestion, hors l'extrême droite n'est pas en situation de gérer quoi que ce soit. Donc si il y a plateforme de gestion, elle ne peut se faire qu'entre républicains" analyse Claude Haut, conseiller départemental PS dans le Vaucluse. Un appel, qui a été entendu : Jean-Baptiste Blanc, conseiller départemental UMP l'a affirmé, il n'est pas contre une alliance avec les socialistes.
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