"Front populaire" aux législatives : "Ceux qui font la fine bouche sont des irresponsables", lance Ian Brossat, porte-parole du PCF

Les négociations sont toujours en cours à gauche pour constituer un "front populaire" pour les élections législatives anticipées du 30 juin.
Article rédigé par franceinfo
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Ian Brossat, sénateur PCF de Paris, sur franceinfo le 7 décembre 2023. (FRANCEINFO)

"Ceux qui font la fine bouche sont des irresponsables, parce qu'ils ne voient pas le risque qu'on a devant nous", lance Ian Brossat, porte-parole du Parti communiste français (PCF), mercredi 12 juin sur franceinfo. Sa formation, La France insoumise, le Parti socialiste et les Écologistes, regroupés dans un "front populaire", négocient en ce moment leur programme et les investitures pour les législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet. 

Le sénateur communiste pointe le "péril de voir le Rassemblement national, M. Bardella, ses amis dont on connaît les origines politiques s'emparer demain de Matignon". "Si face à ça, on n'est pas capables de se rassembler, c'est qu'on est vraiment des incapables", assène-t-il. L'élu PCF a "bon espoir que ces négociations finissent par aboutir très vite", mais ne donne pas d'échéance. L'objectif est de parvenir à définir une dizaine de mesures communes et de présenter un candidat unique dans chaque circonscription pour faire barrage à l'extrême-droite.

En 2022, après le résultat de l'élection présidentielle très favorable à Jean-Luc Mélenchon (22%), LFI avait présenté 328 députés sous l'étiquette Nupes, contre 100 pour EELV, 70 pour le PS et 50 pour le PCF. Cette fois, c'est le bon score de Raphaël Glucksmann dimanche soir aux européennes (1er à gauche avec 13,8%) qui devrait influer sur les débats.

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