Giflée lors des élections départementales, les formations politiques de gauche tentent de se remettre sur pied dès ce lundi 30 mars. Le point avec France 3.
Hier, la gauche a subi sa quatrième défaite consécutive lors d'un scrutin. Elle a été balayé par la droite au second tour des départementales. Ce lundi 30 mars, au siège du PS rue de Solférino à Paris, le Premier secrétaire du parti, Jean-Christophe Cambadélis, a invité les écologistes pour une discussion de deux heures.
Visiblement, les fils du dialogue sont renoués. "Le rassemblement, ça se construit. Il faut retrouver les éléments du dialogue mais aussi des actes", a confié Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'EELV. Le PS cherche à rassembler, en vue des prochaines échéances électorales.
Un seul département de droite à gauche
Les frondeurs socialistes adoptent le même ton. Défait dans le fief de Manuel Valls, l'Essonne (où la gauche était désunie), Jérôme Guedj souhaite qu'"on entende le message, sinon, on ira au devant de déconvenues aussi grandes dans les prochains scrutins".
La Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne, où l'union de la gauche était claire, n'ont pas basculé à droite. Un seul département est passé de droite à gauche : la Lozère.
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