Législatives 2024 : dans le Cantal, des habitants inquiets pour leur pouvoir d'achat

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
La situation politique incertaine plonge de nombreux Français dans l'inquiètude. À Maurs, dans le Cantal, de nombreux habitants s'inquiètent pour le devenir de leur pouvoir d'achat sous le prochain gouvernement.
Législatives 2024 : dans le Cantal, des habitants inquiets pour leur pouvoir d'achat La situation politique incertaine plonge de nombreux Français dans l'inquiètude. À Maurs, dans le Cantal, de nombreux habitants s'inquiètent pour le devenir de leur pouvoir d'achat sous le prochain gouvernement. (France 2)
Article rédigé par France 2 - C. Sinz, A. Forveille, E. Noël
France Télévisions
France 2
La situation politique incertaine plonge de nombreux Français dans l'inquiètude. À Maurs, dans le Cantal, de nombreux habitants s'inquiètent pour le devenir de leur pouvoir d'achat sous le prochain gouvernement.

Le plus gros marché du Cantal, à Maurs (Cantal), fait la réputation de la petite commune de 2 000 habitants. Les artisans affichent fièrement leur attachement au terroir et aux spécialités auvergnates. Les viandes, charcuteries et bien sûr, fromages sont mis à l'honneur. René Treps, friand de ces produits, est agriculteur à la retraite. Il touche le minimum vieillesse et s'inquiète de savoir si le prochain gouvernement sera soucieux des gens modestes.

"On ne sait pas où on va"

"Il faut que ça bouge (...) tout est trop cher, la retraite n'est pas grosse", déplore René. À quelques mètres de là, Pierre Degaudez, qui vend des billets de tombola sur le marché, se dit dégoûté par les divisions politiques pour former un gouvernement. "Ce sont des chiffonniers, ils veulent tous le pouvoir", regrette-t-il. Cécile Morelle, une hôtelière à la retraite, s'inquiète : "On ne sait pas où on va, c'est le flou total". Un autre client approuve plusieurs mesures : "Revenir sur la réforme des retraites, augmenter le Smic de 200 euros", dit-il. Les avis divergent, et la situation politique actuelle n'apporte, pour beaucoup, aucune réponse rassurante.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.