Législatives 2024 : les tractations laborieuses entre les alliés de la gauche
Une équipe qui tarde à se faire connaître, et un délai qui exaspère même dans les rangs du Nouveau Front Populaire. "Maintenant, il faut sortir les noms", a martelé sur RMC, jeudi 11 juillet, la députée EELV-NFP Sandrine Rousseau. Cette attente s’expliquerait par une question de rapport de force entre partenaires. La France insoumise, premier parti en nombre de sièges dans l’alliance, pousserait pour un Premier ministre issu de son groupe, une idée qui ne fait pas l’unanimité, notamment au Parti socialiste.
Blocage sur la méthode ?
La manière de désigner le nouveau leader ne semble pas non plus définie. "Nous sommes en train de discuter de la méthode", a reconnu Mathilde Panot, députée NFP-LFI du Val-de-Marne, dans le 8h30 de France Info. Les négociations s’étirent afin éventuellement d’éviter la déroute à l’Assemblée. Face à un potentiel Premier ministre NFP, plusieurs personnalités du centre et de la droite ont déjà appelé à voter une motion de censure, pour faire tomber le futur gouvernement. Avec à peine 190 députés, l’alliance de gauche risque de rassembler contre elle une large majorité. Le candidat officiel pour Matignon devrait être connu dans la journée du vendredi 12 juillet.
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