Législatives partielles dans le Pas-de-Calais, la Marne et la Charente : les trois sortants en tête à l'issue du premier tour
Pas de surprise. Les trois députés sortants dans le Pas-de-Calais, la Marne et la Charente engagés dimanche 22 janvier dans des élections législatives partielles ont viré en tête à l'issue du premier tour, sur fond de forte abstention. Le second tour se tiendra dimanche 29 janvier. Ces élections ont été provoquées après l'invalidation des résultats par le Conseil constitutionnel, en raison d'irrégularités constatées lors des scrutins en juin.
Dans la première circonscription de la Charente, l'écart est particulièrement serré (42 voix d'écart) entre le candidat de la majorité présidentielle et porte-parole d'Horizons, Thomas Mesnier (35,54% des voix) et le représentant de la Nupes, l'"insoumis" René Pilato (35,36%). La clé sera le report des voix du Rassemblement national (RN) qui a réuni 14,8% des suffrages. Au second tour l'an dernier, Thomas Mesnier avait devancé René Pilato de seulement 24 bulletins.
La députée sortante RN en tête dans la Marne
Dans la deuxième circonscription de la Marne, la députée RN Anne-Sophie Frigout arrive à la première place avec 34,80% des voix (+12,82 points par rapport au premier tour en juin). La candidate de la majorité présidentielle, Laure Miller, progresse aussi, et parvient à se hisser au second tour, avec 30% des suffrages (+8,77 points). En juin, elle avait été éliminée dès le premier tour. Dans cette circonscription, 76% des électeurs ne se sont pas rendus aux urnes.
Dans la 8e circonscription du Pas-de-Calais, le député Bertrand Petit, apparenté socialiste et investi par la Nupes, arrive très largement en tête avec 46,14% des voix, face au candidat RN, Auguste Evrard, qui a récolté 23,97% des suffrages, dans un premier tour marqué par une abstention de 70,39%. Le candidat de la majorité présidentielle, Benoît Potterie (Horizons) est éliminé, avec un score de 21,17%. L'élection de Bertrand Petit avait été invalidée en raison du choix de son suppléant René Hocq, qui était inéligible car déjà remplaçant d'un sénateur.
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