Législatives 2024 : la candidature d'Huguette Bello était "crédible", estime Marine Tondelier qui regrette l'intransigeance du PS

Article rédigé par Laure Cometti, Florence Morel
France Télévisions
Publié Mis à jour
Marine Tondelier, le 7 juillet 2024 à Paris. (ADNAN FARZAT / AFP)
Cette déclaration intervient après la décision d'Huguette Bello de "décliner l'offre" de devenir Première ministre au nom du NFP, faute d'accord au sein de la coalition de gauche.

Ce qu'il faut savoir

Ce direct est terminé.

"On se cherche un ou une Première ministre, et si à chaque fois qu'un nom sort (...) tout le monde sort les révolvers sur les réseaux sociaux, alors on s'abime tous", regrette Marine Tondelier, dimanche 14 juillet sur France Inter. Pointant notamment l'attitude du Parti socialiste après la proposition des communistes de nommer Huguette Bello à Matignon, la patronne des Ecologistes dit avoir "considéré" sa candidature "avec beaucoup d'intérêt". "C'est une candidature qui est crédible" et "solide", a-t-elle poursuivi. "On ne pouvait pas s'engager sur un coup de fil de 10 minutes", a-t-elle ajouté, proposant à Huguette Bello de la recevoir plus longuement à un moment ultérieur.

Huguette Bello décline l'offre de devenir Première ministre au nom du NFP. Plus tôt dimanche, la présidente de la région La Réunion a dit "prendre acte" que sa candidature "ne fait pas l'objet d'un consensus entre toutes les composantes du Nouveau Front populaire, et notamment qu'elle n'est pas soutenue par le Parti socialiste". Le PS a écarté le nom de Huguette Bello samedi, proposé par les communistes et validé par Jean-Luc Mélenchon. 

Fabien Roussel demande une réunion aux forces de gauche pour "garantir l'unité du Nouveau Front populaire". Fabien Roussel a demandé, dimanche 14 juillet, une réunion aux chefs de parti du Nouveau Front populaire "au plus vite" pour "sortir par le haut de la situation de blocage actuelle". Le patron du Parti communiste appelle les forces de gauche à "garantir l'unité" du NFP, après la décision d'Huguette Bello de "décliner l'offre" de devenir Première ministre au nom de l'union des gauches, faute d'accord au sein de la coalition. De son côté, "la coordination de La France insoumise est convoquée" dimanche à 12 heures "pour analyser la signification des blocages constants du Parti socialiste contre toute candidature autre que celle de son premier secrétaire, Olivier Faure", a écrit samedi sur X Manuel Bompard. 

François Bayrou estime que "c'est au président de choisir le gouvernement". "Au lieu de passer par des accords de partis, il faudra que se rassemble une équipe de personnalités", a assuré le patron du MoDem dans un entretien au Journal du dimanche, publié dimanche. Interrogé sur sa disponibilité à faire partie du prochain gouvernement, François Bayrou a répondu : "Tout ce que je pourrai faire pour favoriser la sortie de l’impasse ridicule et affligeante dans laquelle nous nous trouvons, je le ferai." 

Boris Vallaud plaide pour un prétendant PS au poste de Premier ministre. "Je pense qu'une candidature socialiste est susceptible de rassurer les uns et de rassembler les autres", a estimé le président du groupe Parti socialiste à l'Assemblée, dans une tribune publiée dans La Tribune dimanche. Interrogé sur son intention d'être candidat au perchoir, Boris Vallaud n'a pas exclu viser le poste de président de l'hémicycle, qui sera élu jeudi.

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L'actu en continu
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    #POLITIQUE Une semaine après le second tour des législatives, le Rassemblement national continue de faire le ménage parmi ses "brebis galeuses", comme les a appelées Jordan Bardella lui-même. Ainsi, Marie-Christine Parolin a été exclue du groupe RN du conseil régional d'Occitanie, après sa sortie controversée sur la devise pétainiste "Travail, Famille, Patrie". Il s'agit de propos "non conformes à la ligne du Rassemblement national", a expliqué à l'AFP Yoann Gillet, élu nouveau président du groupe RN au Conseil régional d'Occitanie.
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    Marie-Christine Parolin sera aussi "convoquée par les instances disciplinaires du RN" prochainement. Elle pourrait donc en être définitivement exclue.
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    #POLITIQUE Huguette Bello, dont le nom avait été proposé par les communistes et les insoumis pour Matignon, était "une candidature crédible, inspirante et solide", a estimé Marine Tondelier sur France Inter. La leader des Ecologistes-EELV explique avoir "pensé à toutes ces petites filles, à tous les racisés de ce pays, à tous les ultramarins, qui ne sont pas assez présents dans le débat public". Huguette Bello "semblait cocher toutes les cases", ajoute-t-elle juste après l'auto-désistement de la présidente de La Réunion. Suivez notre direct.
  • le point sur l'actu
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    Il est 12h30, faisons un point sur l'actualité de ce dimanche :
    • #14_JUILLET Le traditionnel défilé du 14-Juillet s'est achevé un peu avant midi à Paris, dans un format un peu différent, du fait des Jeux olympiques prévus dans deux semaines dans la capitale. Emmanuel Macron est apparu souriant, aux côtés de son gouvernement en sursis. Revivez les temps forts de la parade militaire ici, en attendant les suites des festivités ce soir : le traditionnel concert, puis le feu d'artifice depuis la tour Eiffel, retransmis sur France Télévisions.
    • #TRUMP Le candidat républicain à la présidentielle américaine, Donald Trump, a été victime d'une tentative d'assassinat durant un meeting à Butler, en Pennsylvanie. L'ancien président a été blessé à l'oreille par un tir, tandis que le tireur et un spectateur sont morts. Deux autres spectateurs sont grièvement blessés, selon la police. Voici ce que l'on sait de cet événement qui bouleverse la campagne présidentielle américaine. Suivez notre direct.
    • #POLITIQUE Toujours pas de fumée blanche à gauche. La présidente de la région Réunion, Huguette Bello, a fini par se désister, alors que sa candidature pour Matignon divisait le Nouveau Front populaire, qui n'a donc toujours pas de personnalité à proposer à Emmanuel Macorn, une semaine après le second tour des législatives.
    • #TOUR_DE_FRANCE La 15e étape du Tour a démarré il y a une vingtaine de minutes. Au lendemain d'une étape difficile avec trois cols, dont le légendaire Tourmalet, les coureurs poursuivent leur route dans les Pyrénées, sur un parcours qui les mènera aujourd'hui de Loudenvielle au plateau de Beille. Suivez notre direct.
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    #POLITIQUE Le secrétaire national du Parti communiste Fabien Roussel, qui poussait la candidature de la Réunionnaise Huguette Bello pour Matignon, réagit après son désistement. Il demande une réunion aux chefs de partis du Nouveau Front populaire, "au plus vite, pour sortir par le haut de la situation de blocage actuelle". Dans un communiqué partagé sur X, il écrit aussi qu'"il faut arrêter le double langage et les ambiguïtés. Chacun doit faire preuve de sérieux et de responsabilité, sans intentions dissimulées".
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    #POLITIQUE La députée de La France insoumise Aurélie Trouvé prend acte sur X du désistement d'Huguette Bello, mais fait part de ses regrets. Suivez notre direct.
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    #POLITIQUE Le nom de la communiste réunionnaise Huguette Bello ne faisait pas consensus parmi les quatre principaux partenaires du Nouveau Front populaire (NFP) : LFI et le PCF étaient pour, les écologistes ne se prononçaient pas encore officiellement, et le PS s'y opposait. Elle n'avait donc guère de chances d'être proposée par le NFP à Emmanuel Macron. Les insoumis avaient toutefois prévu une réunion, ce midi, pour faire pression sur les socialistes, qu'ils accusaient hier soir de "tout bloquer". Mais le désistement de la communiste rebat les cartes. Il semble que le NFP soit reparti pour un round de tractations, une semaine après les législatives.
    (VALERIE KOCH/SIPA)
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    #POLITIQUE Dans son communiqué, Huguette Bello dit "prendre acte" que sa candidature "ne fait pas l'objet d'un consensus entre toutes les composantes du Nouveau Front populaire, et notamment qu'elle n'est pas soutenue par le Parti socialiste". "Dans ces conditions et soucieuse d'un accord rapide au sein du NFP, j'ai décidé de décliner sans plus attendre l'offre qui m'a été faite", ajoute-t-elle. Suivez notre direct.
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    #POLITIQUE Ce ne sera pas elle. La présidente de la région Réunion Huguette Bello annonce dans un communiqué "décliner l'offre" de devenir Première ministre au nom du Nouveau Front populaire. Soutenue par les communistes et les insoumis, elle était toutefois rejetée par les socialistes.
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    Il est 9h15, faisons un point sur l'actu de ce dimanche :
    • #TRUMP L'ancien président américain et candidat républicain à la présidentielle a été victime d'une tentative d'assassinat durant un meeting à Butler, en Pennsylvanie. Il a été blessé à l'oreille par un tir, tandis que le tireur et un spectateur sont morts. Deux autres spectateurs sont grièvement blessés, selon la police. Voici ce que l'on sait de cet événement qui bouleverse la campagne présidentielle américaine. Suivez notre direct.
    • Quatre personnes sont mortes dans une fusillade dans un village de l'Allier samedi soir. Un homme a ouvert le feu, en marge d'une fête d'anniversaire à Espinasse-Vozelle, à quelques kilomètres à l'ouest de Vichy, tuant trois personnes avant de retourner l'arme contre lui.
    • #14_JUILLET Le traditionnel défilé du 14-Juillet a lieu ce matin à Paris, dans un format un peu différent, du fait des Jeux olympiques prévus dans deux semaines dans la capitale. Les ministres, en sursis, vont y assister depuis la tribune présidentielle, alors que tous les regards sont tournés vers la nouvelle Assemblée nationale, où les députés de tous bords négocient pour tenter de former un nouveau gouvernement.
    • #POLITIQUE Toujours pas de fumée blanche à gauche. Le Parti socialiste a écarté samedi soir la candidature qu'elle juge "non consensuelle" de la présidente du conseil régional de La Réunion, Huguette Bello, pour Matignon. Dans la foulée, La France insoumise, qui a accusé le PS de "tout bloquer", a annoncé convoquer ses instances en urgence ce midi.