Le prochain gouvernement d'Elisabeth Borne pourrait aller "des communistes aux LR" mais n'inclura pas le RN et LFI, annonce Emmanuel Macron
Emmanuel Macron a annoncé qu'il maintenait sa "confiance" en la cheffe du gouvernement, dont la composition sera renouvelée début juillet.
Ce qu'il faut savoir
Emmanuel Macron a éclairci la situation du gouvernement, samedi 25 juin, en annonçant à l'AFP qu'Elisabeth Borne était confirmée à son poste, malgré l'échec d'Ensemble ! à décrocher la majorité absolue lors des élections législatives. Un nouveau gouvernement "d'action" sera annoncé dans "les premiers jours du mois de juillet", affirme le chef de l'Etat.
La semaine prochaine, Elisabeth Borne va à son tour mener des consultations, en recevant chacun des groupes de l'Assemblée nationale. Elle doit les sonder sur leur ouverture à l'idée de participer au gouvernement, de voter la confiance en la Première ministre et le projet de budget, explique Emmanuel Macron à l'AFP. Ce dernier exclut cependant l'entrée de représentants du Rassemblement national ou de La France insoumise au gouvernement : "Ce sera des communistes aux LR". Ce direct est désormais terminé.
Nicolas Dupont-Aignan siègera chez les non-inscrits. Réélu député dans la 8e circonscription de l'Essonne, le président et seul député de Debout la France ne rejoindra aucun groupe parlementaire, y compris celui du Rassemblement national, nouvellement créé. Son parti l'a annoncé à l'issue d'un conseil national.
L'IVG inscrit dans la Constitution ? Après la décision historique de la Cour suprême des Etats-Unis de révoquer ce droit, la Nupes, la coalition des partis de gauche, propose dans un communiqué de presse, "le dépôt d'un texte commun à l'ensemble des groupes de l'Assemblée nationale qui le souhaitent" pour inscrire l'IVG dans la Constitution. Un peu plus tôt, Aurore Bergé, nouvelle présidente du groupe Renaissance (ex-LREM) au Palais-Bourbon, avait annoncé que la majorité allait déposer "dès aujourd'hui une proposition de loi constitutionnelle pour protéger l'accès à l'IVG".
Emmanuel Macron veut prendre exemple sur les autres démocraties européennes. Interrogé en conclusion du sommet européen à Bruxelles vendredi, Emmanuel Macron a cité l'Italie et l'Allemagne comme des pays qui arrivent à "obtenir des majorités constructives" avec "l'ensemble des partis de gouvernement". "C'est ce que nous ferons", a ajouté le chef de l'Etat, évoquant "soit une coalition, soit des accords sur des textes".