Élections législatives 2024 : pour le poste de Premier ministre, Jean-Luc Mélenchon ne s’"élimine pas" et ne s’"impose pas"
Mercredi 12 juin, les partis qui composent le nouveau Front populaire ont trouvé un accord concernant le choix des candidats qui seront présentés aux élections législatives anticipées. Une centaine de candidats de la France insoumise des élections de 2022 devront céder leur place à des socialistes. "Il fallait se mettre à la hauteur des événements (...) dans la dissolution, il y a un coup tordu qu’il fallait déjouer (...) en trois jours, on a mis au point le texte qui donne le plan de travail des 100 premiers jours du gouvernement", détaille Jean-Luc Mélenchon, leader de la France Insoumise, invité du 20 heures de France 2.
Selon lui, Emmanuel Macron estimerait que la gauche serait divisée au moment des élections qui se tiendront les 30 juin et 7 juillet. "Patatras, nous sommes unis !", se réjouit Jean-Luc Mélenchon. En prenant l’exemple de l’âge de départ à la retraite, l’homme politique estime que le débat s’est réduit à deux propositions : la retraite à 64 ans pour "Macron et le RN", et "la deuxième, c’est nous, la retraite à 60 ans", affirme l’invité.
Jean-Luc Mélenchon, Premier ministre ?
À la question "qui va être le Premier ministre en cas de victoire de la gauche ?", Jean-Luc Mélenchon répond : "il va falloir patienter (...) je m’en sens capable, le groupe le plus important, les Insoumis, fera une proposition et n’imposera rien (...) je ne m’élimine pas et je ne m’impose pas", explique le leader de la France Insoumise.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.