Futur gouvernement : "Nous censurerons un gouvernement constitué par cette alliance de la gauche", assure François-Xavier Bellamy

Pour le vice-président du parti Les Républicains, il y a urgence à nommer un nouvel exécutif mais il considère qu'"aucune formation politique ne peut prétendre revendiquer la victoire" aux législatives. Or "pour gouverner, il faut une majorité", soulève-t-il.
Article rédigé par franceinfo
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François-Xavier Bellamy, vice-président du parti Les Républicains, le 12 juillet sur France Inter. (FRANCEINTER / RADIO FRANCE)

"Nous censurerons un gouvernement constitué par cette alliance de la gauche" qu'est le Nouveau Front populaire, assure vendredi 12 juillet sur France Inter François-Xavier Bellamy, vice-président du parti Les Républicains, faisant écho à la députée Renaissance Aurore Bergé qui a menacé sur franceinfo d'une motion de censure immédiate tout gouvernement comprenant un membre de La France insoumise.

Moins d'une semaine après le second tour des élections législatives, l'eurodéputé considère qu'"aucune formation politique ne peut prétendre revendiquer la victoire" de ce scrutin. Si le Nouveau Front populaire est arrivé en tête, pour François-Xavier Bellamy la gauche n'a pas obtenu "de majorité", or "pour gouverner, il faut une majorité".

Il soutient que le groupe LR, qui revendique une cinquantaine de députés, n'a "aucune espèce d'intention de rentrer au gouvernement", et n'est donc pas "là pour revendiquer des postes, des places". "Avec toute notre détermination, nous nous engagerons pour éviter que des forces minoritaires ne confisquent cette élection et pour éviter un gouvernement constitué de forces de gauche et d'extrême gauche", lance-t-il.

Nommer un Premier ministre "au-dessus des partis politiques"

"Une manière de s'en sortir serait de trouver, d'identifier, et c'est la responsabilité du président de la République, un Premier ministre qui soit au-dessus des partis politiques", plaide François-Xavier Bellamy. Il estime qu'il y a d'ailleurs urgence à nommer un nouvel exécutif après le second tour des élections législatives anticipées, et la démission de Gabriel Attal. Il soutient ainsi que "le président de la République ne peut pas faire durer indéfiniment cette période de transition".

Pour François-Xavier Bellamy, le scrutin de dimanche dernier "montre qu'on a besoin plus que jamais de reconstruire un vrai clivage droite-gauche, un clivage clair, assumé et cohérent". Il assure que les députés de son parti se tiennent "prêts à déposer sur le bureau de l'Assemblée nationale [des] propositions de loi sur les sujets majeurs dont la France a besoin". Il évoque ainsi "les questions d'immigration, de pouvoir d'achat et de sécurité". "Avec Les Républicains, nous avons des propositions à faire aux autres formations politiques, et notamment au président de la République", insiste-t-il, tout en se défendant de le faire avec une arrière-pensée. "Notre but est de dire quelle est l'urgence pour le pays, sans rien vouloir pour nous-mêmes, ni pour notre parti", affirme-t-il.

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