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Législatives 2022 : l’eurodéputé François-Xavier Bellamy invite les LR qui "veulent travailler avec Emmanuel Macron" à rejoindre LREM

"La droite, son devoir c'est d'incarner une alternative et une opposition", insiste l'eurodéputé.

Article rédigé par franceinfo
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François-Xavier Bellamy, eurodéputé Les Républicains, le 26 avril 2022 sur France Inter. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Si certains veulent travailler avec Emmanuel Macron, ils en ont tout à fait le droit, c'est la démocratie et il y a un parti pour ça : ça s'appelle La République en Marche", ironise mardi 26 avril sur France Inter François-Xavier Bellamy, eurodéputé Les Républicains.

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Le parti doit tenir un comité stratégique dans la matinée, où seront très certainement abordées les lignes de fracture au sein des LR. Plusieurs personnalités, dites "constructives", ont plaidé pour un rapprochement avec le chef de l'État réélu. C'est le cas du maire de Saint-Étienne, Gaël Perdriau, qui s'est  prononcé en faveur sur franceinfo à "un pacte de gouvernance" avec Emmanuel Macron, ou encore Damien Abad, le patron des députés LR.

Pour François-Xavier Bellamy, tenant de l'autre approche, "la droite, son devoir c'est d'incarner une alternative et d'incarner aujourd'hui une opposition". Pour l'eurodéputé il est impossible "de faire comme si nous ne connaissions pas le bilan d'Emmanuel Macron". C'est pourquoi, dit-il, "si certains veulent aller soutenir" Emmanuel Macron, "il faut qu'ils fassent des choix conformes à leurs intentions".

Nicolas Sarkozy doit assumer son choix

Cet appel concerne Nicolas Sarkozy, qui a appelé, après le premier le tour, à voter pour Emmanuel Macron contre Marine Le Pen et à travailler avec lui. "Nicolas Sarkozy est inclus dans ce constat", affirme François-Xavier Bellamy. "Nicolas Sarkozy a construit son parcours politique sur l'idée qu'il fallait assumer ses choix. (...) Je crois à la sincérité, à la clarté, à l'exigence de cohérence que l'on doit aux citoyens". C'est pourquoi "si Nicolas Sarkozy pense qu'il faut soutenir Emmanuel Macron (...) -j'ai le plus grand respect pour [lui]- mais il faut que chacun fasse des choix qui soient clairs et qu'ils les assument clairement".

François-Xavier Bellamy, qui est président de la délégation française du PPE, reconnaît malgré tout que "la droite, c’est d’abord un travail à faire, une famille politique à reconstruire intégralement pour de nouveau susciter la confiance des électeurs". Il "faut regarder en face" le bilan de la droite, appelle-t-il, c’est une "nécessité pour l’avenir. Qu’est-ce que c’est que d’être de droite ? C’est la grande question", poursuit-il. Selon lui, "c’est s’inquiéter pour une culture commune qui peut faire notre lien, qui nous précède et qui nous appartient de transmettre".

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