Législatives 2024 : des centaines d'auteurs de BD appellent dans une tribune à voter pour le Nouveau Front populaire
Des centaines d'auteurs de BD appellent dans une tribune, publiée sur le site "Autrices, Auteurs en Action" à voter, les 30 juin et 7 juillet, pour le Nouveau Front populaire, "seule force politique ayant à ce jour proposé un programme compatible", avec leurs "souhaits". Cette tribune est intitulée "La BD emmerde le Rassemblement national". Parmi les signataires, on trouve notamment Florence Cestac, Etienne Davodeau, Marion Montaigne, Léa Castor ou encore Vincent Vanoli.
"Depuis Tintin au Congo, la BD a bien changé. La BD est maintenant un art populaire engagé", écrivent les auteurs de ce texte, dont la publication est illustrée par une flamme, emblème du RN, brûlant une bande dessinée, un symbole fort pour alerter sur le danger d'une arrivée au pouvoir du parti d'extrême droite pour le monde de la culture. "Sans autrices, sans auteurs, pas de bande dessinée !".
Scénaristes, dessinateurs, coloristes, graphistes, traductrices...
"Témoin des luttes sociale, antiraciste, féministe, LGBTQIA+, psycho et handi inclusive, la BD d’aujourd’hui épouse les combats pour une société juste et ouverte !", explique la tribune.
"Nous, scénaristes, dessinateurs et dessinatrices, coloristes, lettristes, graphistes, traductrices et traducteurs, éditeurs et éditrices, libraires, refusons la fatalité de devoir vivre et travailler dans une société promouvant les valeurs du Rassemblement national et des autres partis de l’extrême droite", dénonce les signataires.
"Nous refusons de nous plier aux forces qui dressent les groupes sociaux les uns contre les autres"
Pour ces auteurs de BD listent parmi les valeurs de l'extrême droite : "La haine et la peur de l’autre, le racisme, l’antisémitisme, la xénophobie, le sexisme, la détestation des LGBTQIA+, des porteurs et porteuses de handicap ou de maladies physiques ou psychiques, des femmes et de la liberté de disposer de leurs corps".
"Nous refusons de nous plier aux forces qui dressent les groupes sociaux les uns contre les autres, qui veulent régner par la terreur et la division, qui prétendent servir le peuple alors qu’elles ne désirent que l’asservir", met en garde la tribune.
"Nous repoussons l’idée de vivre sous un pouvoir méprisant les artistes et les intellectuels pour mieux abêtir ce qu’il considère comme une populace à séduire. Nous le voyons extrêmement clairement par l’exemple de l’empire médiatique lamentable du milliardaire fascisant Vincent Bolloré".
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