Législatives 2024 : la démission du gouvernement sera acceptée mardi soir par Emmanuel Macron
La démission du gouvernement sera acceptée mardi 16 juillet au soir par Emmanuel Macron, alors que le dernier Conseil des ministres a eu lieu dans la matinée à l'Élysée. Le gouvernement sera donc chargé à partir de mardi soir des "affaires courantes", ce qui veut dire qu'il devra s'occuper des affaires urgentes et assurera la continuité du service public.
"Nous aurions pu disparaître, nous avons évité le pire, l'avenir est à écrire", a déclaré Gabriel Attal lors du Conseil des ministres. Le toujours Premier ministre va revenir à l’Élysée dans l’après-midi de mardi afin de s’entretenir avec Emmanuel Macron, a également appris franceinfo. Gabriel Attal prépare déjà l'élection à la présidence de l'Assemblée nationale. Un nouvelle réunion du groupe Ensemble pour la République est programmée mercredi à 10h30, a appris franceinfo de sources concordantes.
Gabriel Attal a fait une déclaration solennelle. "Au moment de prendre la parole pour ce qui est peut être le dernier Conseil des ministres du gouvernement que vous m’avez fait l’honneur de me proposer de diriger, trois mots me viennent : la reconnaissance, la passion et le devoir", a-t-il déclaré à l'adresse du président de la République. Le Premier ministre a également loué le "sens du devoir exceptionnel" de "toute l’équipe gouvernementale" avec laquelle elle a "abordé chaque réforme, chaque chantier, même les plus impopulaires".
"La responsabilité de la majorité sortante c’est de mettre une proposition sur la table en vue d’une coalition majoritaire ou d’un large pacte législatif", a déclaré Emmanuel Macron lors de ce Conseil des ministres, selon un participant à franceinfo. Le président de la République est revenu sur sa lettre aux Français, affirmant avoir "défini les règles face à une absence de majorité". Il assure que "les désistements républicains doivent conduire à un rassemblement". "Il faut travailler sur les axes programmatiques autour de la préservation des acquis économiques, l’accent sur une réponse régalienne forte, des mesures en faveur de la justice sociale", a également déclaré le chef de l'État.
"Comment fait-on pour trouver une réponse à apporter aux Français tous ensemble"
"ll faut qu'on avance, a réagi sur franceinfo Ludovic Mendes, député apparenté Renaissance de Moselle. Il est logique aujourd'hui que le gouvernement ne puisse pas rester en place. Maintenant, la question est : comment fait-on pour trouver une réponse à apporter aux Français tous ensemble, étant donné que ni la gauche, ni les LR, ni l'ancienne majorité n'est en capacité de pouvoir proposer un gouvernement et une majorité à l'Assemblée nationale ?"
Le député apparenté Renaissance de Moselle a eu la tentation de rejoindre l'aile gauche de Sacha Houlié, mais qui finalement reste dans le giron du camp présidentiel.
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