Législatives 2024 : le "ni-ni" des Républicains pour les consignes de vote

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
La défaite est lourde pour Les Républicains, avec 10,2% des voix lors du premier tour des législatives, dimanche 30 juin. Pour le second tour, à la différence d'autres partis, ils n'ont pas donné de consignes de vote.
Législatives 2024 : le "ni-ni" des Républicains pour les consignes de vote La défaite est lourde pour Les Républicains, avec 10,2% des voix lors du premier tour des législatives, dimanche 30 juin. Pour le second tour, à la différence d'autres partis, ils n'ont pas donné de consignes de vote. (France 2)
Article rédigé par France 2 - M. de Chalvron, J. Nény, R. Duroselle, S. Ripaud
France Télévisions
France 2
La défaite est lourde pour Les Républicains, avec 10,2% des voix lors du premier tour des législatives, dimanche 30 juin. Pour le second tour, à la différence d'autres partis, ils n'ont pas donné de consignes de vote.

Le Puy-en-Velay (Haute-Loire), fief de Laurent Wauquiez, est l'une des rares circonscriptions où le parti Les Républicains est encore en position de l'emporter. Mais avec 10,2% des suffrages au niveau national, le score de la droite républicaine continue de s'effriter. Dans de nombreuses circonscriptions, des électeurs déboussolés vont devoir choisir entre la gauche et l'extrême droite. "Je pense que RN sont plus maîtrisables que LFI", estime un passant.   

Clarifier la position du parti

LR est en position de se maintenir dans une cinquantaine de circonscriptions. Aucun candidat ne devrait se désister en cas de triangulaire. Pour les circonscriptions dans lesquelles le parti est éliminé, la consigne est de voter ni pour la gauche, ni pour le Rassemblement national. Certains responsables du parti semblaient pourtant avoir hiérarchisé les dangers, comme François-Xavier Bellamy, vice-président du parti, qui appelle à voter contre l'extrême gauche. Les Républicains doivent se réunir lundi 1er juillet pour clarifier la position du parti.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.