Législatives 2024 : le président de SOS Racisme appelle "la jeunesse" à aller voter "face au danger imminent" de l'arrivée au pouvoir du RN
"Je pense que la jeunesse est celle qui a le plus à perdre, a déclaré le président de SOS Racisme, Dominique Sopo, sur franceinfo lundi 17 avril, interrogé sur la possible accession au pouvoir du Rassemblement national (RN) après les élections législatives du 30 juin et 7 juillet. "J’espère pour elle qu'elle ne commencera pas ses jeunes années citoyennes avec au pouvoir une force de la haine, de la division et de la brutalisation constante du débat public".
Selon le président de SOS Racisme, la possibilité de battre le RN "passera par la jeunesse, car il y a là des réserves d'abstentionnistes plus importantes que dans le reste de la population". Parmi tout ce qui est dit et débattu depuis que le président de la République a dissolu l'Assemblée nationale, provoquant des élections législatives inattendues, Dominique Soppo appelle "à ne pas se tromper : le risque, c'est l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir." Une "force qui s'attaquerait aux droits sociaux, aux contre-pouvoirs, à l'égalité...", énumère-t-il tout en mettant en garde contre un autre danger : si l'extrême droite arrive au pouvoir,"on ne sait pas si elle le rendrait".
Les prises de parole de sportifs sont "importantes"
"Le Rassemblement national, avec un certain succès, a réussi à faire croire que les problèmes se régleront en agitant des boucs émissaires", a poursuivi Dominique Sopo. "Nous, nous pensons que face aux problèmes, il faut plus de démocratie, plus de fraternité, plus de solidarité, et non pas moins de démocratie, moins d'égalité, et une destruction des acquis de la République".
Le président de SOS Racisme a aussi salué les prises de parole de Marcus Thuram, Kylian Mbappé, de Thierry Henry, ou d'autres personnalités du monde du sport : "Je pense que ces prises de parole sont très importantes, car ça permet de faire sentir qu’on n’est pas dans une élection comme les autres", selon lui. "Ces prises de parole doivent être entendues dans un contexte où l'extrême droite est une sorte de force banalisée dont on dit qu'elle n'est plus aussi dangereuse qu'auparavant et qu'au temps de Jean-Marie Le Pen, ce qui est faux".
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