Législatives : "Il serait déraisonnable" qu'un accord n'aboutisse pas à gauche, prévient Clémentine Autain
Pour la députée La France insoumise de Seine-Saint-Denis, les partis de gauche ont "les moyens de parvenir" à un accord en vue des élections législatives au mois de juin.
Alors que les partis de gauche mènent des négociations en vue des élections législatives en juin, Clémentine Autain, députée La France insoumise de Seine-Saint-Denis a estimé samedi 30 avril sur France Culture qu'il "serait déraisonnable d'imaginer [qu'un accord] puisse ne pas avoir lieu parce qu'il manque deux circonscriptions pour les uns ou une pour les autres". Les négociations sont menées "sérieusement, fermement sur le fond politique et en même temps nous observons des partenaires potentiels qui ont évolué". Clémentine Autain cite l'exemple du Parti socialiste, qui a donné "le sentiment qu'on est en train de tourner la page de l'ère [François] Hollande".
>> Législatives 2022 : suivez les négociations à gauche dans notre direct
Si elle assure ne pas pouvoir "dire qu'il y aura un accord", l'élue insoumise soutient que l'Union populaire a bien "la volonté politique forte de construire cet accord, et cet accord est possible". Clémentine Autain se dit ainsi "optimiste", insistant sur "la volonté sincère de l'Union populaire". "Je pense que nous avons sur la table les moyens de parvenir" à cette union, ajoute-t-elle. Elle en appelle donc à "l'esprit de responsabilité" des différents responsables politiques "devant l'histoire qui est en train de se construire". Pour Clémentine Autain, "une recomposition, une refondation politique" est actuellement "en mouvement". "Chacun mesure l'urgence de la situation sociale", ajoute-t-elle.
"L'enjeu de ce rassemblement n'est pas de dire qu'on va être d'accord sur tout demain", affirme l'élue. Mais Clémentine Autain estime que "le réel enjeu est de savoir s'il y va y avoir une base suffisamment cohérente et forte pour être en capacité de gouverner à partir de juin et de transformer positivement la vie des gens".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.