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Législatives : "Je ne ferai pas campagne pour Manuel Valls", prévient Saliou Diallo, qui espérait l'investiture d'En marche dans l'Essonne

La République en marche ne présentera pas de candidat aux législatives dans l'Essonne, face à Manuel Valls. Une décision que dénonce à franceinfo Saliou Diallo, militant du parti et candidat à l'investiture dans la première circonscription de l'Essonne. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Saliou Diallo, en juin 2016. (DR)

La décision de La République en marche de ne pas présenter de candidat aux législatives contre Manuel Valls a immédiatement provoqué des protestations au sein du mouvement d'Emmanuel Macron. Saliou Diallo est animateur du mouvement à Evry. Il était candidat à l'investiture dans la première circonscription de l'Essonne, celle de l'ancien Premier ministre socialiste. Ce militant, qui n'a pas ménagé ses efforts pour l'élection d'Emmanuel Macron, a confié sa "déception" à franceinfo, jeudi 11 mai.

"Les habitants de cette circonscription ne veulent plus de Manuel Valls"

"Moi, je ne ferai pas campagne pour Manuel Valls, il a pris des positions clivantes", a lancé Saliou Diallo, qui a été l'adjoint de Manuel Valls à la mairie d'Evry. "Il est hors de question pour nous de ne pas continuer le travail que nous avons commencé depuis plus d'un an. Les habitants de cette circonscription ne veulent plus de Manuel Valls comme candidat. Je demande à la commission d'investiture de revenir sur cette décision et de prendre quelqu'un qui s'est investi dans la campagne En marche pour Emmanuel Macron."

"Il faut que les militants localement qui se sont investis soient écoutés. Et il est hors de question pour nous de ne pas faire campagne", Saliou Diallo, militant La République en marche, à franceinfo.

Jeudi, Richard Ferrand, secrétaire général de La République en marche, a annoncé qu'En marche ne présenterai pas de candidat face à Manuel Valls. "Nous estimons qu'on ne claque pas la porte au nez à un ancien Premier ministre de la République qui dit J'ai envie de vous rejoindre et d'être utile", a argumenté Richard Ferrand.

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