Législatives : l'insoumis Éric Coquerel a "bon espoir" que les négociations à gauche se concluent "ce week-end"
Le député La France insoumise de Seine-Saint-Denis insiste sur le fait que négocier avec "un 'nouveau Parti socialiste' ne peut pas se faire en deux réunions".
"On a bon espoir que ce week-end" les négociations finissent "par se conclure avec Europe Écologie-Les Verts, le Parti communiste, le Parti socialiste et pourquoi pas le NPA", affirme samedi 30 avril sur franceinfo Éric Coquerel, député La France insoumise de Seine-Saint-Denis. Il soutient que les discussions menées entre les partis de gauche en vue des élections législatives en juin "avancent bien".
Éric Coquerel admet cela dit "des allers-retours" avec le Parti socialiste, qui a suspendu vendredi les négociations, mais le député insoumis l'assure : cet accord "ne peut pas se faire en deux réunions". "C'est un nouveau Parti socialiste en face de nous, et je pense que ça ne va pas sans difficultés internes", explique. Éric Coquerel dit pouvoir concevoir "que tout ne se passe pas aussi facilement" au sein du camp socialiste, "après des années de social-libéralisme, de domination des [François] Hollande et autres".
"Une chance historique de changer les choses"
Pour le député LFI de Seine-Saint-Denis, l'union des partis de gauche ne consiste pas uniquement en une répartition "des circonscriptions". "C'est le fait de partager une stratégie, celle de l'Union populaire, un programme, celui de l'Avenir en commun, même si on est capable de l'ajuster pour que chacun se sente bien", précise Éric Coquerel. Il voit en cet accord à gauche la possibilité d'obtenir "une majorité relative" au sein de l'Assemblée nationale et donc "d'offrir la possibilité de gouverner le pays". "On a une chance historique de changer les choses, d'empêcher qu'Emmanuel Macron d'appliquer son programme de régression sociale pour appliquer le nôtre qui est celui d'une rupture sociale et écologique", ajoute-t-il.
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