Reportage Nouveau Front populaire : à Marseille, les jeunes militants très organisés et prêts pour manifester contre l'extrême droite

À deux semaines des élections législatives anticipées, les jeunes militants de l'union de gauche descendront dans la rue samedi pour manifester contre l'extrême droite. À Marseille, quelle que soit leur famille politique, ils sont habitués à collaborer.
Article rédigé par Maxime Glorieux
Radio France
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Temps de lecture : 1 min
Les jeunes militants de l'union de gauche travaillent main dans la main pour faire barrage à l'extrême droite, à Marseille (Bouches-du-Rhône), juin 2024 (MAXIME GLORIEUX / RADIO FRANCE)

Jusqu'à 350 000 personnes sont attendues samedi 15 juin pour des manifestations contre l'extrême droite, en tête des sondages à deux semaines des législatives anticipées. Quelque150 actions sont organisées dans toute la France, à l'appel de cinq syndicats, d'associations et du Nouveau front populaire. Ses jeunes militants défileront ensemble. À Marseille, ces militants sont très bien organisés.

Les jeunes n'ont pas attendu les annonces des partis de gauche

L’union de la gauche, baptisée Nouveau Front populaire, s’est faite dès lundi 10 juin. À Marseille, avant même l’accord au niveau national, les militants étaient déjà organisés. Ils se connaissent et se font "confiance comme l'on a déjà organisé des événements pour la NUPES, pour le printemps marseillais" insiste Zacharie, des Jeunes Communistes. Le printemps marseillais, soit une partie de la gauche déjà réunie à la mairie.

Chez les jeunes du Nouveau Front populaire, tant pis pour les divergences de fond, ce n’est pas un problème, explique Aurélien, socialiste, il explique que "au niveau local, on est des militants. Tous ces petits problèmes du niveau national, ça passe tellement après, que l'on ne prend pas cela en compte".

Le programme du Nouveau Front populaire fait bien sûr l’unanimité des troupes, mais la ferveur a pris avant même qu'il ne soit publié selon Lila, des Jeunes écologistes : "On a vraiment vu 300 personnes qui sont venues à nous en trois ou quatre jours" et parmi eux, "une bonne moitié n'étaient pas du tout politisés ou militants à la base" poursuit-elle. "Ils sont juste venus d'eux-mêmes pour dire que c'est maintenant que l'on doit se réveiller".

Sur Instagram, les militants ont reçu des messages d’électeurs, nombreux à vouloir faire une procuration. Pour ne pas perdre une seule voix, les jeunes militants de gauche ont créé une boucle WhatsApp.

Le Nouveau Front populaire naît dans l'enthousiasme à Marseille : reportage de Maxime Glorieux

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