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Vidéo Législatives : le député sortant LR Pierre Lellouche affirme que le parti Les Républicains "c'est terminé"

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Article rédigé par franceinfo
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Les résulats des élections législatives illustrent la fin du parti Les Républicains selon Pierre Lellouche. Selon lui, "nous vivons une période qui ressemble à 1958".

Pierre Lellouche, député sortant LR de la 1re circonscription de Paris, a estimé lundi 19 juin sur franceinfo que le parti Les Républicains était "terminé". "Je crois qu'il est terminé. Nous vivons une période qui ressemble à 1958. Le général de Gaulle est arrivé sur l'usure et le déclin des partis politiques de l'époque", a-t-il expliqué.

"Nous vivons exactement la même chose aujourd'hui. Nous vivons l'épuisement définitif de la droite et de la gauche classique qui structuraient la Ve république depuis 1958", a-t-il poursuivi. Selon Pierre Lellouche, qui a décidé de se retirer de la vie politique, les primaires ouvertes ont été un suicide politique : "Le coup de gâchette final n'a pas été porté par le FN ou Emmanuel Macron mais par les deux partis eux-mêmes qui ont choisis cette méthode totalement folle de la primaire ouverte pour désigner leur candidat."

Pierre Lellouche : la "secte" LR est allée "jusqu"au bout de la folie, au Trocadéro"
Pierre Lellouche : la "secte" LR est allée "jusqu"au bout de la folie, au Trocadéro" Pierre Lellouche : la "secte" LR est allée "jusqu"au bout de la folie, au Trocadéro"

LR et la "secte de Waco"

"Je suis parti sur un désaccord politique avec la secte de Waco", a expliqué Pierre Lellouche, évoquant la secte de Waco, au Texas, dont 82 adeptes périrent, en 1993, dans un incendie déclenché après 51 jours de siège par la police. "J'ai essayé d'arrêter le suicide collectif. J'ai même proposé le report de l'élection présidentielle, pour que l'on change de candidat tellement c'était ingagnable. Ils sont allés jusqu'au bout de la folie, en allant au Trocadéro. On a été battus, et ensuite, il fallait voter pour Macron... pour ensuite voter contre Macron ! Alors même qu'on a des ministres, et pas n'importe lesquels : le Premier ministre, par exemple ! Je ne savais plus dans quel parti j''étais, et d'ailleurs ils ne le savent pas non plus puisqu'ils vont éclater." 

Face à ce constat, l'ancien député préconise de laisser le gouvernement travailler : "Il y a une ligne politique et un gouvernement qui, à mon avis, est dans la bonne direction. Il faut le laisser gouverner et reformer ce pays."

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