: Vidéo Législatives : Stanislas Guerini dénonce "le cinéma de Jean-Luc Mélenchon" à propos de l'appellation Nupes refusée en préfecture
La Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) dénonce des difficultés dans l'inscription de ses candidats en préfecture et crie au "tripatouillage électoral".
Stanislas Guerini, délégué général de La République en Marche, a dénoncé mercredi 18 mai sur franceinfo "le cinéma de Jean-Luc Mélenchon". La veille, l'ex-candidat à la présidentielle a menacé de déposer un recours au Conseil d'État en référé pour que la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) puisse être reconnue lors des dépôts de candidatures aux législatives.
>> CARTE. Législatives : découvrez qui sont les candidats déjà déclarés dans votre circonscription
La Nupes, issue de l'accord entre La France insoumise (LFI), le Parti socialiste, Europe Écologie-Les Verts et le Parti communiste Français (PCF), dénonce en effet des difficultés dans l'inscription sous cette nouvelle nuance de ses candidats en préfecture. Plusieurs d'entre eux accusent Emmanuel Macron de "tripatouillage électoral".
"Quel cinéma, un cinéma absolu, les candidats se rattachent eux-mêmes en préfecture chacun à leur parti politique respectifs."
Stanislas Guerini, délégué général LREMà franceinfo
Lors d'un déplacement à Nantes, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé "un système de duperie permanente" de la part de la macronie, visant "à pouvoir, le soir du premier tour, minorer la percée que nous aurons opérée". "Les télévisions les radios feront bien ce qu'elles veulent pour présenter les résultats", a balayé Stanislas Guerini.
"Jean-Luc Mélenchon est obsédé par lui-même"
Dans un communiqué, diffusé mardi, la Nupes a souligné que "les soutiens hétéroclites du président de la République sont identifiés sous une nuance unique" alors qu''ils appartiennent pourtant à des partis politiques distincts". Une nuance "Ensemble ! (Majorité présidentielle)" a en effet été créée. "Nous avons créé un parti politique, 'Ensemble !', 100% des candidats de la majorité présidentielle s'y rattacheront", a justifié le dirigeant de La République en marche.
À Nantes, Jean-Luc Mélenchon a également affirmé être prêt à débattre avec la nouvelle Première ministre, Élisabeth Borne. "Nous n'avons pas à nous soumettre à ses invectives", a lancé Stanislas Guerini pour qui le leader de La France insoumise est "obsédé par lui-même". "C'est moi, moi, moi", a-t-il taclé.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.