Présidentielle 2022 : une fois Anne Hidalgo investie, "une machine de guerre va se mettre en route", assurent ses soutiens
Les militants du Parti socialiste sont appelés à voter pour désigner leur candidat ou leur candidate à l'élection présidentielle. Anne Hidalgo devrait largement l'emporter sur son seul concurrent, Stéphane Le Foll.
C'est un vote sans véritable suspens qui se tient jeudi 14 octobre en fin de journée. La maire de Paris Anne Hidalgo devrait largement remporter le scrutin interne au Parti socialiste au cours duquel les militants vont désigner le candidat officiel du parti pour la présidentielle de 2022. "On devrait être autour de 80%" en sa faveur pronostique le porte-parole du PS.
Si ce duel avec Stéphane Le Foll, seul concurrent déclaré, n'en est pas vraiment un, ce vote est une étape importante. L'enjeu est de lancer enfin la campagne de la candidate socialiste avec plus de moyens. "Pour le moment, Anne Hidalgo faisait campagne avec des moyens limités, reconnaît Lamia El Aaraje, soutien de la maire de Paris. Avec cette désignation, c'est une machine de guerre militante qui va se mettre en route."
Des opérations de communication à venir
Dès ce week-end, une opération de communication d'envergure nationale va être lancée, baptisée "Tous sur le pont". Cela commencera par un tractage militant pour communiquer sur la désormais candidate officielle. Stéphane Le Foll sait qu'il n'a aucune chance de l'emporter mais il maintient sa candidature, considérant qu'il a été méprisé par son parti.
Investiture socialiste pour la présidentielle : "Je suis un candidat plus que marginal, je ne suis même pas un candidat cité !", note Stéphane Le Foll pic.twitter.com/Ww43LHZHwI
— franceinfo (@franceinfo) October 10, 2021
Les militants du PS sont invités à voter dans les fédérations jeudi de 17h à 22h, et le résultat sera connu dans la soirée. Les équipes d'Anne Hidalgo, elles, sont déjà concentrées sur la convention d'investiture à venir le 23 octobre à Lille. Ils comptent s'appuyer sur cette terre socialiste, avec le soutien de la maire de Lille Martine Aubry, pour donner du souffle à un début de campagne plutôt morne.
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