Le deuxième tour devrait se jouer dans un mouchoir de poche dans le grand Est, où Florian Philippot est arrivé en tête, juste devant Philippe Richert, pour Les Républicains et Jean-Pierre Masseret, qui s'est maintenu après un bras de fer avec Solférino.
Une campagne régionale, ça se gagne les pieds dans la terre. Philippe Richert, 62 ans, et président de l'Alsace entendait le montrer ce matin dans une exploitation agricole. En ligne de mire, le candidat Front national arrivé en tête dimanche dernier dans le grand Est. "Qui voulez-vous pour conduire demain cette grande région ? Quelqu'un qui passera par ici de temps en temps ? Ou des gens enracinés ?", a lancé Philippe Richert.
Une centaine de voix
L'homme visé par la critique, c'est évidemment Florian Philippot, 34 ans, vice-président du FN. Il habite à Paris. "J'ai une envergure nationale qu'ils n'ont pas et qui me sera utile pour aller voir le Président s'il y a un dossier local à défendre", s'est justifié Florian Philippot. Mais un candidat vient troubler ce duel annoncé : Jean-Pierre Masseret, 71 ans, exclu du Parti socialiste pour avoir maintenu sa candidature. "Je suis là pour donner de la dignité aux électeurs de gauche qui ne veulent pas voter pour la droite", précise le candidat socialiste. Cette triangulaire du grand Est pourrait se jouer dimanche à quelques centaines de voix.
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