Crash dans les Alpes : le parquet allemand n'a aucun "indice sur les motivations" d'Andreas Lubitz
L'enquête n'a mis en évidence aucune "tendance suicidaire, ni agressivité particulière" chez le copilote de Germanwings.
Toujours pas de réponse. Le parquet allemand a présenté les "conclusions provisoires" de l'enquête sur le crash de l'A320 de Germanwings dans les Alpes, lundi 30 mars. Elles ne permettent toutefois pas de comprendre l'acte du copilote Andreas Lubitz, qui a déclenché la descente de l'avion vers le sol.
"Nous poursuivons l'analyse des éléments retrouvés lors des perquisitions [chez Andreas Lubitz], mais nous n'avons pas retrouvé de lettre d'aveux, a annoncé le procureur de Düsseldorf, Ralf Herrenbrück, lors d'un point presse. Son environnement personnel, familial et professionnel a été examiné, mais nous n'avons pas d'indices quant aux motivations de l'auteur des faits."
Pas de "tendances suicidaires"
Selon les autorités allemandes, les "dernières consultations médicales ne mettent pas en évidence de tendances suicidaires, ni d'agressivité particulière" chez le copilote de Germanwings. Andreas Lubitz avait été traité à plusieurs reprises pour dépression par le passé, avant l'obtention de son permis de pilote.
Le procureur de Düsseldorf a en outre répondu à la rumeur selon laquelle le copilote avait perdu 30% de sa vue avant le crash. Andreas Lubitz aurait souffert d'une forte déficience visuelle, selon des informations du Figaro. "Le copilote n'avait pas de maladie organique", c'est-à-dire d'affection physique, a précisé le parquet allemand. Les enquêteurs ont repris leurs recherches sur le lieu du crash, lundi, afin de retrouver la seconde boîte noire de l'appareil.
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