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Violences urbaines : "Que les parents tiennent leurs gosses", déclare Eric Dupond-Moretti, qui veut "une réponse pénale ferme"

Le ministre de la Justice a réclamé vendredi une réponse pénale "rapide, ferme et systématique" à l'encontre des auteurs de violences urbaines mais aussi de leurs parents.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le ministre de la Justice, Eric Dupond-Morretti, répond aux journalistes lors d'une visite au tribunal de Lyon, le 27 juin 2023. Photo d'illustration. (NICOLAS LIPONNE / HANS LUCAS / VIA AFP)

"Que les parents tiennent leurs gosses", a déclaré samedi 1er juillet le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti, en déplacement au tribunal judiciaire de Créteil, au sujet de sa "circulaire pénale spécifique", qui prévoit notamment de renforcer les comparutions immédiates après les violences urbaines qui ont suivi la mort du jeune Nahel. 

>> Violences après la mort de Nahel : suivez les dernières informations en direct

Les auteurs de ces violences ces derniers jours sont parfois très jeunes. Emmanuel Macron a appelé vendredi "tous les parents à la responsabilité" pour prévenir les émeutes. Le garde des Sceaux a de son côté réclamé une réponse pénale "rapide, ferme et systématique" à l'encontre des auteurs de violences urbaines mais aussi de leurs parents.

"L'Etat ne peut pas se substituer aux parents"

"Si vous avez 14, 15 ,16 ans, vous restez chez vous !", déclare le ministre de la Justice lors déplacement au tribunal judiciaire de Créteil.

"On ne peut plus voir ce que l'on a vu. On a absolument besoin de retrouver le calme. C'est insupportable, ça suffit !", a-t-il ajouté, expliquant "mettre tout en œuvre pour une réponse pénale que j'ai demandé ferme et systématique."

Eric Dupond-Moretti, ministre de la Justice

en déplacement au tribunal judiciaire de Créteil

"Que les parents tiennent leurs gosses ! L'Etat peut aider les parents mais il ne peut pas se substituer à eux", a terminé le ministre, , expliquant que "le Code pénal punit de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende chaque fois que les parents, par leur désinvolture coupable, mettent en péril l'éducation, la moralité et la sécurité de leurs enfants". "Ceux-là méritent d'être punis", a-t-il conclu.

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