Attaque à la gare de Lyon : le suspect mis en examen et placé en détention provisoire

L'homme est soupçonné d'avoir blessé trois personnes à l'arme blanche, samedi.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des officiers de la police judiciaire à la gare de Lyon, le 3 février 2024, après l'attaque au couteau. (THOMAS SAMSON / AFP)

L'individu soupçonné d'avoir blessé trois personnes, dont une grièvement, dans une attaque au couteau et au marteau à la gare de Lyon, samedi, a été mis examen pour "tentatives d'assassinat" et "violences avec arme", mardi 6 février, a annoncé le parquet de Paris. La procureure a retenu comme circonstance aggravante le fait que les victimes étaient visées en raison de leur "appartenance à la nation" française.

Le mis en cause, un Malien de 32 ans, était en garde à vue depuis samedi, après une interruption de près de 24 heures en raison d'un passage à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris. "L'examen psychiatrique réalisé au cours de sa garde à vue n'a pas écarté sa responsabilité pénale", a précisé la procureure de la République dans un communiqué.

Le mis en cause était "en situation régulière en Italie depuis 2016, avec un titre émis en 2019 tout à fait valable", selon les documents d'identité trouvés en sa possession, avait spécifié samedi le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez.

Inconnu des services de police français comme italiens, "il était suivi pour des problèmes psychiatriques, mais il n'a jamais manifesté de tendances violentes", ont précisé les carabiniers italiens à l'AFP. Les premiers éléments de l'enquête ont mené jusqu'à un compte TikTok ouvert au nom du suspect, sur lequel on voit un homme noir à lunettes, barbu, cheveux ras.

Dans plusieurs vidéos, il exprime notamment son ressentiment à l'égard de la France, faisant référence à l'intervention militaire française au Mali. "Les déclarations du mis en cause, comme l'exploitation de son téléphone, ont conduit à envisager qu'il avait commis son acte pour s'en prendre à des Français, en raison de leur appartenance à la nation", a ajouté la procureure de la République. 

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