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Le football européen va-t-il faire faillite ?

Alors que les 8es de finale de la Ligue des champions commencent ce soir, gros plan sur l'avenir des principaux clubs de foot, à la veille de l'entrée en vigueur du fair-play financier.

France Télévisions
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Temps de lecture : 21min
Le football européen va-t-il faire faillite ? ( FRANCETV INFO)

Le foot européen va-t-il faire faillite ?

Avril 2011 : le think-tank Terra Nova envisage un “krach généralisé” du foot européen. Salaires hors de contrôle, transferts à sept chiffres, dettes abyssales, la crème du ballon rond ne donne pas vraiment l’exemple d’une bonne gestion, en pleine crise économique.

L’UEFA instaure alors le fair-play financier pour tenter de juguler cette course aux armements : désormais, un club ne pourra plus dépenser plus qu’il ne gagne.

Est-il déjà trop tard ? Revue d’effectif des 16 clubs engagés en 8es de finale de la Ligue des champions.

  • FC Barcelone

    Disney oui, mais plutôt Donald que Picsou

    La stratégie du Barça a été comparée par un économiste espagnol à celle de Disney : "Comme pour Disney, vous avez les stars, les tournées mondiales, les droits télé, les tee-shirts et le merchandising." Reste que les poches du Barça sont vides : le club, qui fait des bénéfices presque chaque année, doit combler une dette abyssale de 578 millions d'euros.

    En 2010, après un nouvel emprunt de 150 millions d'euros auprès de banques espagnoles, le président des Blaugrana s'est défendu de faire courir le club à sa ruine : "Les banques nous prêtent car nous avons un business plan qui va leur permettre de revoir leur argent." Ce business plan passe notamment par la vente du maillot du club à un sponsor, du jamais-vu depuis un siècle de singularité catalane.

    Sources : The Swiss Ramble

    Le chiffre qui tue

    Le FC Barcelone est devenu le deuxième maillot le plus cher au monde.

  • Arsenal

    Le fayot

    C’est l’UEFA qui le dit : “Adoptez le modèle d’Arsenal.” Arsenal a construit un grand stade avec ses fonds propres, n’a pas fait de folies sur le marché des transferts, et fait des bénéfices presque chaque année.

    Ses détracteurs diront aussi qu’il a été le premier à franchir la barre des 100 livres pour voir un match, qu’il propose les tickets les plus chers d’Europe et que le club a perdu son âme en s’attachant une clientèle de cadres sup. Certains fans historiques renoncent, par manque de moyens, d’autres, inconditionnels, s’accrochent : “Nous payons plus car nous devons payer plus”, écrit le blogueur Arseblog.

    Sources : BBC, Arseblog, FinancialFairPlay.co.uk, Andersred (en anglais)

    Le chiffre qui tue

    La billetterie rapporte chaque année plus de 100 millions d’euros au club, soit beaucoup plus qu’à Chelsea. C’est le club européen du Top 20 le plus dépendant des recettes au guichet.

     Lire : "Arsenal c'est plus fort que toi"

  • Valence

    Ma petite entreprise connaît bien la crise

    Valence, c’est l’histoire de l’équipe qui symbolise la crise économique espagnole. Le club a subi de plein fouet la récession, lui laissant un stade pas fini sur les bras. Le club a frôlé la faillite et le rachat par un homme d’affaires peu scrupuleux, associé à une société fantôme. Les médias ont révélé le pot-aux-roses quand ils ont découvert que le logo de cette pseudo-entreprise était plagié sur celui d’un livre de coloriage pour enfants.

    Un groupe de supporters allié aux collectivités locales a finalement sauvé le club, qui subit une sévère cure d’austérité. Illustration : la construction du stade Nou Mestalla a commencé en 2006... et est à l’arrêt depuis 2009. La réparation de la structure de béton, fortement endommagée, s’élève à plus de 100 millions d’euros.

    Sources : FourFourTwo, The Swiss Ramble (en anglais)

    Le chiffre qui tue

    Les salariés ne peuvent pas téléphoner plus de 10 minutes avant que le téléphone coupe, économies oblige.

     Lire : "Valence court après l'argent"

  • Milan AC

    "Ci-gît le Milan AC, 16 décembre 1899, 22 juillet 2012".

    Les supporters rossoneri ont procédé à l'enterrement de leur club en plein cœur de l'été, le jour des transferts de Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva au PSG. Silvio Berlusconi, propriétaire du club, ne s'est pas caché du fait que leur vente répond à un impératif économique : le club a perdu 70 millions d'euros l'année dernière, trou bouché par la holding de Berlusconi. Cette pratique est interdite par le fair-play Financier, et pour continuer à jouer la Coupe d'Europe, Berlusconi et consorts ont changé de stratégie : "On ne peut plus se permettre de dépenser comme au début des années 90. Nous devons désormais bâtir l'équipe grâce aux jeunes et à des joueurs dénichés à moindres frais." Signe des temps : contre Bologne cette saison, le club a évolué avec un seul joueur étranger pour la première fois depuis 1995. Le recrutement à coup de chèques en blanc fait partie du passé.

    Sources : Sabotage Times, Grantland (en anglais)

    Le chiffre qui tue

    Avec la vente d'Ibrahimovic et de Thiago Silva, le club affirme économiser en salaires et amortissement de transfert 150 millions d'euros sur deux ans.

  • Real Madrid

    Angela Merkel et l’île paradisiaque

    C'est l'histoire d'un club qui a une dette de plus de 500 millions d'euros, mais qui construit un complexe paradisiaque dédié au football sur une île artificielle aux Emirats arabes unis pour 1 milliard d'euros. En bonus, une marina qui prendra les contours du logo du club.

    C'est l'histoire du club le plus dépensier de l'histoire du foot qui a bénéficié d'un coup de pouce de l'Etat espagnol et de la mairie de Madrid pour effacer une partie de ses dettes abyssales (plus tard dénoncé comme subvention déguisée par la Commission européenne).

    C'est l'histoire d'un club qui a emprunté de l'argent à des banques sauvées par l'Allemagne pour acheter... les meilleurs joueurs du championnat allemand, Ozil et Khedira, l'année dernière. Bref, le Real Madrid est le club de tous les paradoxes...

    Sources : ESPN, Deloitte Moneyleague

    Le chiffre qui tue

    Le Real est devenu le premier club au monde à dépasser les 500 millions d’euros de revenus sur un an. C’est six fois plus qu’il y a 15 ans.

  • Manchester United

    La poule aux œufs d’or

    D’après le classement annuel de Forbes, Manchester United est l’équipe la plus chère du monde, tous sports confondus, devant les New York Yankees et les Dallas Cowboys. Valeur : 1,7 milliard d’euros.

    Depuis le rachat du club par un businessman américain, Manchester est devenu le club le plus endetté. Mais le fair-play financier ne sanctionne pas les dettes passées, seulement le déficit année par année. MU est le club le plus bankable aussi : le contrat de sponsoring du maillot d'entraînement des Red Devils vaut plus que tous les sponsors maillots de L1 cette saison.

    Sources : Soccer Politics, Forbes, BBC (en anglais)

    Le chiffre qui tue

    A Manchester, il faut 2,5 livres (3 euros) pour s’offrir un thé à la boutique du club, record d’Angleterre.

  • Schalke 04

    Les caisses sont vides

    Près de 200 millions d’euros de dettes, voilà qui fait désordre pour un club allemand, écrit Forbes. Mais la gestion du club de la Ruhr est la plus “espagnole” du lot : Schalke a frôlé la faillite plusieurs fois, a un passé dispendieux sur le marché des transferts, a déjà cédé des parts de son stade et des revenus marketing du club.

    Lors d’un derby contre le voisin Dortmund, le Süddeutsche Zeitung avait écrit : “C’est le derby entre l’ancien champion de la dette [Dortmund] et le nouveau [Schalke].” Reste que Schalke a pour atout d’être un club allemand, avec un public nombreux et fidèle, une exposition télé conséquente et des sponsors qui se bousculent. Schalke génère ainsi plus d’argent qu’Arsenal, selon l’étude MoneyLeague.

    Sources : Forbes, The Swiss Ramble , Deloitte&Touche

    Le chiffre qui tue

    Le contrat de sponsoring liant le club à Gazprom est basé sur la performance de l’équipe. Schalke récupérera la totalité des 10 à 12 millions d’euros annuels s’il réalise le triplé Coupe-championnat-Ligue des Champions. C’est assez mal engagé...

  • Chakhtar Donetsk

    L’inconnu qui venait du froid

    Difficile d’en savoir beaucoup sur les finances du Chakhtar, club mystérieux dirigé par l’homme le plus riche d’Ukraine, Rinat Akhmetov, qui en a pris le contrôle après la mort de l’ancien dirigeant, tué par une bombe alors qu’il se trouvait sur le terrain dans les années 90. A ce moment-là, Akhmetov, vice-président du club, était coincé dans les embouteillages...

    Alors le Chaktar, est-il un club d'oligarque comme Chelsea ou Monaco ? Pourtant, la 214e fortune mondiale a récemment acheté un luxueux appartement à Londres, pour la modique somme de 160 millions d’euros.

    Sources : The Guardian, Sky Sports, Reuters (en anglais)

    Le chiffre qui tue

    Le Chakhtar, limité par la taille du marché ukrainien, ne fait pas de folies en transferts, avec 40 millions d’euros investis l’été dernier. “C’est plus dur pour les clubs d’Europe de l’Est”, concède le directeur de la stratégie du club à Sky Sports, tout en se montrant confiant sur la capacité du Chakhtar à passer le cut.

  • PSG

    Le puits de pétrole crache des dollars

    En deux ans, le PSG a changé de propriétaire, de standing, de têtes de gondole avec Ibrahimovic et Beckham, d’équipe, de public, de sponsors. Reste à savoir si l’UEFA va suivre.

  • Borussia Dortmund

    L’affaire du billet de 20 euros

    20 euros. C’est le prix que ne veulent plus payer les supporters pour les places (debout) les moins chères, en forte hausse ces dernières années. Leur campagne “Kein Zwanni für nen Steher” (pas question de payer 20 euros pour rester debout) s’est traduite par plusieurs actions spectaculaires. Le club pratique pourtant des tarifs raisonnables, malgré une histoire économique tumultueuse. Au début des années 2000, Dortmund a vendu son âme et son stade à un fonds d’investissement, a massivement emprunté pour acheter des joueurs. Des qualifications régulières en Ligue des champions devaient permettre de rembourser. Raté. En 2007, supporters et nouveaux dirigeants ont juré qu'on ne les y reprendrait plus, et ont axé la politique de développement du club sur la formation. Le patron du club rival, le Bayern Munich, s'est moqué :"Ils sont obligés de faire ça car ils n'ont pas d'argent." Précisément. Et aujourd'hui, Dortmund développe le plus beau football d'Europe.

    Sources : The Swiss Ramble, Schwatzgeld.de (liens en anglais), rapport 2013 de l’UEFA

    Le chiffre qui tue

    Avec 80 000 spectateurs de moyenne, Dortmund est le club qui draine le plus de fans au monde. Excusez du peu.

  • Celtic Glasgow

    Pour cent briques...

    Radins, les Ecossais ? Réalistes, plutôt. Le Celtic Glasgow ne fait pas de folies sur le marché des transferts, limité par des droits télé et des revenus ultra-light. Le seul moyen de mettre du beurre dans les épinards, c’est d’aller loin en Coupe d’Europe.

    Le club cherche de nouveaux modes de financement, comme faire parrainer par les supporters les briques du stade (compter 50 euros) ou un pavé de la future allée en face de l’enceinte (jusqu’à 150 euros). Quelle meilleure façon de faire comprendre aux supporters qu’ils sont partie intégrante du club ?

    Sources : Rapport annuel du club (en anglais)

    Le chiffre qui tue

    3 millions d’euros. C’est le déficit riquiqui du club, qui explique avoir consenti cet écart pour conserver les meilleurs joueurs. “Notre récompense, ce sont nos succès européens”, se félicite le board. Et ce premier 8e de finale depuis 2008.

  • Juventus Turin

    Small is beautiful

    Le problème du foot italien... c’est le foot italien. La fédération italienne l’a reconnu en 2010 : “Le business-model des clubs italiens est difficilement soutenable.” Droits télé faibles, public clairsemé, stades vétustes.... Autant de problème que le club surnommé la Vieille Dame a pris à bras le corps.

    La Juventus n’a jamais eu de chance avec ses stades. Le Stadio delle Alpi, construit en 1990, était vieillot alors que la peinture était encore fraîche, et constamment à moitié vide. La Juventus s’est désormais exilée au Juventus Stadium.

    Sources : The Swiss Ramble, Forbes, The Independent (en anglais)

    Le chiffre qui tue

    La construction d’un nouveau stade, un recrutement local mais malin, autant d’instruments pour reconquérir la place qui était celle de la Juve au milieu des années 2000. A l’époque, le club générait plus d’argent que le Barça, avant de connaître une terrible traversée du désert.

  • FC Porto

    La firme

    Petit championnat = petits droits télé = petits revenus = grande débrouillardise sur le marché des transferts. Le FC Porto est le champion toutes catégories du dénichage de perle rare, avec près de 200 millions de bénéfices entre 2004 et 2011. Ce modèle économique qui tourne est menacé par l’entrée en vigueur du fair-play Financier : comment faire d’énormes plus-values sur un marché où chacun doit surveiller chaque euro?

    Un dilemme bien résumé par Jean-Michel Aulas, le patron de l’OL : “Le fair-play financier peut faire beaucoup de mal aux clubs européens. Surtout à ceux qui veulent négocier leurs footballeurs à une juste valeur.”

    Sources : The Swiss Ramble, The Independent (en anglais), Chronofoot

    Le chiffre qui tue

    Le FC Porto est encore en train de rembourser son Stade du Dragon, construit pour l’Euro 2004, sans l’aide de l’Etat. Heureusement, les dépenses des clubs dans les stades ne sont pas comptées par l’organisme qui juge du respect du fair-play financier.

  • Malaga

    Mon royaume pour un cheval

    Malaga, c’est la première victime du fair-play financier. L’UEFA l’a suspendu de la prochaine compétition européenne à laquelle il se qualifiera. Le club a fait appel. La faute à des salaires impayés, des arriérés d’impôts et un propriétaire venu pour faire fortune dans l’immobilier qui ne s’intéressait pas au foot, mais plus aux chevaux (il a posté sur son compte Twitter une photo d’un cheval plus coûteux que Cristiano Ronaldo). Malaga n’a recruté aucun joueur cet été. Vous avez dit “austérité”?

    Sources : L’Equipe Magazine, Marca (en espagnol)

    Le chiffre qui tue

    1 million d’euros. C’est ce que le club... verse à l’Unesco pour que son logo s’affiche sur son maillot. Une opération qui rappelle l’accord entre le Barça et l’Unicef. Mais qui tombe mal vu la situation financière du club.

  • Galatasaray

    Le gouvernement, premier supporter

    Dans le foot turc, quand on n’a plus d’argent, on demande à l’Etat de faire cadeau des arriérés. Cette méthode a déjà fonctionné deux fois par le passé, et les clubs locaux envisagent de faire appel une troisième fois à la générosité publique pour créer une compétition privée sur le modèle de la lucrative Premier league anglaise. Au premier rang desquel Galatasaray, 170 millions d’euros de dettes et une cotation en Bourse incertaine. Mais promis-juré-craché, ce sera la dernière fois.

    Sources : Hurriyet Daily News, The Turbulent World of Middle East Soccer (en anglais)

    La phrase qui tue

    "Le déclin du foot turc va de pair avec le déclin de son économie.” Signé du fonds d’investissement Renaissance Capital, qui éreinte aussi la corruption endémique dans les deux domaines.

  • Bayern Munich

    Le schtroumpf à lunettes du foot européen

    Cela fait 19 ans de suite que le club est bénéficiaire à la fin de l’année, ce qui pousse ses dirigeants à donner des leçons à l’Europe entière. Morceaux choisis. Karl-Heinz Rummenigge sur le PSG : ”Ce que fait Paris me dérange. Lorsque j’entends le montant du salaire d’Ibrahimović, j’ai mal au ventre.”

    Uli Hoeness, autre poète, avait déclaré sur le sauvetage des banques espagnoles qui ont ensuite prêté aux grands clubs du pays : "On paye des centaines de millions pour les tirer de leur merde, et après, les clubs ne paient pas leurs dettes." On parle pourtant d’un club qui a menacé de s’inscrire en championnat italien pour toucher plus de droits télé...

    Sources : Sporting Intelligence, francetv info

    Le chiffre qui tue

    Vous n’avez jamais vu quelqu’un avec un maillot du Bayern Munich dans la rue? Vous devriez : le club bavarois a écoulé près de 900 000 tuniques l’année dernière, devançant le Milan AC ou Liverpool.

  •  Situation financière favorable
  •  La situation n'est pas optimale
  •  Le club a été sanctionné par l'UEFA pour non-respect du fair-play financier
  •  Pas assez de données disponibles

Plus de la moitié des clubs de foot européens sont dans le rouge, et grand club rime de plus en plus avec grand déficit. Partant de ce constat, l’UEFA a posé les bases d’un mécanisme de régulation des finances des clubs participant à l’une des deux coupes d’Europe (Ligue Europa, Ligue des champions). Un dispositif qui doit entrer en vigueur en 2014-2015.

Le principe
Chaque club ne doit pas dépenser plus que ses moyens. En conséquence, tout club dans le rouge (au-delà de 45 millions d’euros de trou sur trois ans pour la période 2012-2015) sera interdit de coupe d’Europe. C’est l’UEFA qui décidera. Objectif : encourager les clubs à faire des investissements utiles (construire un stade, rénover un centre de formation...). Ces dépenses ne seront pas comptées dans le calcul. En revanche, les salaires astronomiques et les achats coûteux de joueurs, oui. Un test effectué par l’UEFA sur la période 2009-11 montre que 46 clubs ne passeraient pas le cap.

Les avantages
Sur le papier, les clubs seront incités à former plus de joueurs et à dénicher des pépites à peu de frais. L’inflation des transferts sera endiguée. Et les contrats de sponsors trop généreux - le PSG et Manchester City sont dans le collimateur- pourront être retoqués.

Les inconvénients
Beaucoup de spécialistes pointent le fait que cette méthode risque de figer la hiérarchie du foot européen. "Je pense que les clubs qui génèrent aujourd’hui le plus d’argent vont continuer à le faire, ce qui leur donnera un avantage indéniable", estime l’économiste Daniel Geey, contacté par francetv info. Un investisseur qatari pourra injecter des milliards pour construire une "dream team" à Sochaux mais cela grèvera de fait les comptes du club. En conséquence, il sera peut-être champion de France mais ne pourra pas participer à une coupe d’Europe pendant plusieurs années. Ce qui complique le recrutement de très bons joueurs nécessaires pour faire franchir un palier au club. Donc de ralentir la progression sochalienne vers les cimes du foot européen.

Conclusion 
"Le sport n’est pas un business comme les autres"écrit l’UEFA dans ses onze valeurs du football. Mais de plus en plus un business quand même.

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