Allemagne : "Les partis politiques n'en font pas assez" pour le climat, lance Greta Thunberg à Berlin, deux jours avant les élections fédérales
La jeune militante suédoise s'est exprimée devant une foule de manifestants rassemblés devant le Reichstag, où siègent les députés.
Deux jours avant les législatives allemandes, des milliers de défenseurs et défenseuses de l'environnement, menés par Greta Thunberg, ont réclamé vendredi 24 septembre, à Berlin (Allemagne), des mesures plus fortes contre le réchauffement climatique aux candidats en lice.
"Les partis politiques n'en font pas assez" pour le climat, a lancé la militante suédoise à une foule de manifestants rassemblés devant le Reichstag, dans la capitale allemande, où siègent les députés du pays. "Oui, nous devons voter et vous devez voter. Mais n'oubliez pas que le vote seul ne suffira pas, a poursuivi la jeune femme, acclamée par l'auditoire. Nous devons continuer à descendre dans la rue et à exiger de nos dirigeants qu'ils prennent des mesures concrètes en faveur du climat."
Le climat comme thème de campagne majeur
Son message s'adressait autant aux manifestants qu'aux candidats en lice pour remplacer Angela Merkel à la chancellerie, à l'issue d'un vote à suspense, dimanche, dont les jeux restent totalement ouverts. Dans la dernière ligne droite avant les législatives, les sondages prédisent un match serré entre les sociaux-démocrates, en tête avec 25% des intentions de vote, et le camp conservateur (CDU-CSU), remonté à 23% selon un dernier sondage Civey jeudi. Les Verts, à l'issue d'une campagne jugée décevante, obtiendraient quant à eux 15% des intentions de vote en s'adjugeant la troisième place, devant le parti libéral (12%).
Dans leurs programmes électoraux, les trois principaux partis ont fait de la protection de l'environnement l'une de leurs priorités pour les quatre prochaines années, s'engageant à agir pour limiter le réchauffement climatique mondial à 1,5°C. Pendant la campagne électorale, à la mi-juillet, l'Allemagne a été frappée par des inondations meurtrières qui ont fait plus de 180 morts dans l'ouest du pays et sont directement liées au changement climatique, selon les experts.
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