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Crise grecque : "Deux camps opposés"

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Crise grecque : "deux camps opposés"
Crise grecque : "deux camps opposés" Crise grecque : "deux camps opposés" (FRANCE 3)
Article rédigé par franceinfo
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Émilie Quéno, en direct d'Athènes, fait un point sur la situation, à la veille d'un référendum crucial.

Dimanche 5 juillet se tient en Grèce un référendum pour accepter ou non les conditions émises par les créanciers du pays. Une situation qui n'est pas facile à vivre pour la population. "Ce soir, il n'y a pas les Grecs, mais deux camps opposés", commente l'envoyée spéciale Émilie Quéno. "Les premiers ont très peur. C'est le camp du 'oui'. Pour eux, c'est clair : si le non passe, ils sortiront de l'Europe", détaille-t-elle. Le camp du "non" souhaite aussi rester dans l'Europe, mais pour ses membres, "c'est une sorte de coup de poker, explique la journaliste. Ils veulent donner à leur gouvernement le moyen de faire pression dans les négociations, et donc d'obtenir un meilleur accord. C'est pour cela que ce soir les deux camps ne vivent pas du tout les choses de la même façon".

Beaucoup de questions 

Beaucoup de scénarios sont possibles en fonction du résultat du vote. "En cas de victoire du 'oui', soit Alexis Tsipras, le Premier ministre, démissionne, auquel cas il y aura des élections anticipées. Soit il est considérablement affaibli et on peut imaginer que les négociations reprennent et qu'un accord soit trouvé en faveur de l'UE avec des sacrifices pour les Grecs", précise Émilie Quéno.

En cas de victoire du non, le pays se dirige vers l'inconnu. Pas sûr que les créanciers acceptent de revenir négocier, et si tel est le cas, qu'un accord soit trouvé. Aujourd'hui, la Grèce ne peut pas payer ses dettes sans soutien de l'extérieur. 

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