Guerre entre le Hamas et Israël : pour la directrice adjointe de la rédaction Libération, "rien ne pourra arrêter cette spirale mortifère"

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Alexandra Schwartzbrod, directrice adjointe de la rédaction "Libération", était l’invitée du 12/13 info, mardi 7 novembre. Elle est notamment revenue sur l'escalade de violence à Gaza.
Guerre entre le Hamas et Israël : pour Alexandra Scwartzbrod, directrice adjointe de la rédaction Libération, "rien ne pourra arrêter cette spirale mortifère" Alexandra Schwartzbrod, directrice adjointe de la rédaction "Libération", était l’invitée du 12/13 info, mardi 7 novembre. Elle est notamment revenue sur l'escalade de violence à Gaza. (Franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E.Tran NGuyen
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Alexandra Schwartzbrod, directrice adjointe de la rédaction "Libération", était l’invitée du 12/13 info, mardi 7 novembre. Elle est notamment revenue sur l'escalade de violence à Gaza.

À la télévision américaine, lundi 6 novembre, Benyamin Netanyahou a rejeté la possibilité d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza tant que le Hamas retiendra des otages. Toutefois, il a ouvert la porte à des pauses tactiques pour permettre une dernière fois aux civils de fuir. Le Premier ministre israélien a également évoqué l’après. "Je resterai très prudente avec les déclarations de Benyamin Netanyahou, ce que les Israéliens espèrent, c’est qu’il ne sera plus là dans l’après, car cet homme porte une responsabilité considérable dans la décomposition de la direction du gouvernement israélien", analyse Alexandra Schwartzbrod, directrice adjointe de la rédaction Libération.

"Une envie de vengeance"

Selon cette ancienne correspondante à Jérusalem, "rien ne pourra arrêter cette spirale mortifère". "Les Israéliens [et les Juifs du monde entier] ont vécu un traumatisme considérable, car pour la première fois, le sol d’Israël n’était plus sûr. (…) Ça crée un grand traumatisme et une envie de vengeance", explique la journaliste, qui ajoute : "Tout d’un coup, le dossier palestinien (…) est redevenu un problème. Ce dossier est revenu sur la table, c’est la seule petite partie intéressante. Le monde entier a compris qu’il était impossible de laisser ce conflit couver à petit feu."

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