Guerre en Ukraine : la Cimade demande l'accueil de tous les réfugiés qui veulent venir en France
La Cimade demande à la France de "faciliter" l'accueil des réfugiés ukrainiens et de "significativement renforcer" son dispositif d'accueil, sans que cela empêche les autres réfugiés provenant d'autres pays de trouver eux aussi un hébergement.
La Cimade demande l'accueil de tous les réfugiés venus d'Ukraine qui veulent venir en France, dans un communiqué diffusé lundi 28 février, alors que la Russie a lancé une guerre en envahissant l'Ukraine cinq jours auparavant.
#Ukraine | Dans un communiqué, La Cimade souhaite exprimer sa solidarité avec le peuple ukrainien et rappeler que l'Union européenne doit faire respecter le droit international en garantissant une protection à toutes les personnes qui quittent l'Ukraine.https://t.co/zTAX3ZUicv
— La Cimade (@lacimade) February 28, 2022
L'association de solidarité active avec les migrants, réfugiés et demandeurs d'asile demande à la France de "faciliter" leur accueil et donc de "significativement renforcer" son dispositif d'accueil pour que les réfugiés en provenance d'Ukraine – qu'ils soient Ukrainiens ou non – puissent être hébergés ici, sans que cela empêche les autres réfugiés provenant d'autres pays de trouver eux aussi un hébergement.
"L’Union européenne et la France en particulier qui en assure actuellement la présidence tournante ne peuvent ignorer cette situation terrible. Elles doivent faire respecter le droit international en garantissant que les Ukrainiens, ainsi que les étrangers qui étaient nombreux à y étudier ou travailler, à y être réfugiés, obtiennent une protection dans les pays de l’Union européenne. Cela implique d’exhorter les pays limitrophes de l’Ukraine à laisser leurs frontières ouvertes et à respecter le principe de non refoulement", demande l'association plus globalement.
La Cimade réclame également la tenue d'un moratoire contre les expulsions en direction de l'Ukraine et par conséquent contre le placement en rétention de ressortissants ukrainiens.
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