Attaque à La Nouvelle Orléans : la piste des complices écartée par la police

Derrière les imposants véhicules de police, sur un bout de trottoir de Bourbon Street, 14 roses jaunes ont été déposées pour les 14 victimes de Shamsud-Din Jabbar. Un hommage discret mais rempli d'émotions des habitants de La Nouvelle-Orléans. Quarante-huit heures après l'attentat qui a endeuillé la ville, le quartier français reste sous surveillance. Des patrouilles circulent dans les rues et les barrières anti-intrusion, inopérantes la nuit du Réveillon et au cœur de la polémique, bloquent désormais le passage. Peu à peu, les bars, comme celui de Nick Powell, rouvrent leurs portes : "On a rouvert dès qu'on a pu, pour montrer que ce qu’il s'est passé n’allait pas nous arrêter".

Deux actes dissociés

Signe que La Nouvelle-Orléans se relève, le Sugarball, match de football universitaire, reporté de 24 heures en raison de l'attentat, s'est déroulé dans une ambiance bon enfant. Au même moment, le FBI dévoilait des images de vidéosurveillance de Shamsud-Din Jabbar, prises peu avant son passage à l'acte. Sur un cliché, on voit aussi la glacière qui cachait l'une des deux bombes artisanales que le terroriste avait laissées sur place. La charge ne s'est pas déclenchée. La police américaine a aussi indiqué que Jabbar avait agi seul et qu'aucun lien probant n'avait été établi avec l'explosion d’une voiture Tesla devant un hôtel Trump à Las Vegas le 1er janvier. Selon les enquêteurs, l’homme au volant, un membre des forces spéciales, s'est suicidé. Deux armes et des bidons d'essence ont été retrouvés dans le véhicule calciné.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.