Présidentielle américaine : Kamala Harris accuse Donald Trump d'être un "fasciste" à moins de deux semaines de l'élection

Les Américains ne veulent pas d'un "président des Etats-Unis qui admire les dictateurs et qui est un fasciste", a déclaré la candidate démocrate, en référence à des propos de l'ancien chef de cabinet du républicain à la Maison Blanche.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La candidate démocrate à la présidentielle américaine, Kamala Harris, s'exprime lors d'une réunion publique organisée par CNN, le 23 octobre 2024, à Aston, en Pennsylvanie. (ANDREW HARNIK / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

La démocratie avec elle, la dictature avec son rival. Kamala Harris a accusé publiquement Donald Trump d'être un "fasciste", mercredi 23 octobre, augurant d'une fin de campagne très âpre entre les deux candidats à la Maison Blanche, que les sondages donnent au coude-à-coude. Les Américains ne veulent pas d'un "président des Etats-Unis qui admire les dictateurs et qui est un fasciste", a lancé la vice-présidente lors d'une réunion publique avec des électeurs, en Pennsylvanie, organisée et diffusée par la chaîne CNN.

"Pensez-vous que Donald Trump est un fasciste ?", lui avait demandé peu auparavant un journaliste de la chaîne. "Oui, je le pense", avait déjà répondu la candidate démocrate à l'élection du 5 novembre, dans une déclaration forte tranchant avec ses réponses plus vagues à des questions sur d'autres sujets, notamment l'économie et l'immigration.

Cette question lui a été posée en référence aux propos de l'ancien chef de cabinet du républicain à la Maison Blanche, John Kelly, plus tôt dans la semaine.

Cet ancien haut gradé de l'armée américaine a estimé que le candidat républicain répondait à la définition d'un fasciste et a assuré avoir entendu l'ex-président dire que le dictateur nazi Adolf Hitler avait "fait de bonnes choses".

Un "réquisitoire final" à une semaine du vote

Kamala Harris a estimé que John Kelly avait "sonné l'alarme", à l'approche d'un scrutin qui se jouera certainement à quelques dizaines de milliers de voix d'écart dans une poignée d'Etats cruciaux. Dans une courte allocution très solennelle à Washington mercredi, la candidate démocrate avait déjà estimé que Donald Trump était "de plus en plus déséquilibré" et à la recherche d'un "pouvoir absolu".

Le candidat républicain qualifie lui aussi son opposante de "fasciste", mais aussi de "marxiste" et de "communiste". Mardi, Kamala Harris poursuivra dans la même veine en livrant un "réquisitoire final" contre Donald Trump à Washington, à l'endroit où l'ancien président avait harangué des milliers de partisans juste avant qu'ils n'attaquent le Capitole le 6 janvier 2021. Les deux candidats se démultiplient dans la dernière ligne droite de la campagne, cherchant à toucher tous les électeurs, toutes les communautés avant le 5 novembre.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.