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Etats-Unis : Joe Biden dément les accusations de viol d'une ancienne collaboratrice

L'ex-bras droit de Barack Obama était accusé par son ancienne assistante de l'avoir pénétrée avec les doigts dans un couloir du Congrès américain, lorsqu'il était sénateur. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Joe Biden, candidat aux primaires démocrates pour la présidentielle, lors d'un meeting à Philadelphie (Etats-Unis), le 10 mars 2020.  (MANDEL NGAN / AFP)

Quasi assuré d'être investi par le Parti démocrate en vue de l'élection présidentielle de novembre aux Etats-Unis, Joe Biden a formellement démenti vendredi 1er mai les accusations de viol d'une ancienne collaboratrice, remontant aux années 1990.

"Ces [allégations] ne sont pas vraies. Cela n'est jamais arrivé", a affirmé dans un communiqué l'ancien vice-président de 77 ans. Ce démenti est intervenu avant même son interview programmée dans l’émission matinale "Morning Joe", sur MSNBC. "Ce n'est jamais, jamais arrivé", a-t-il martelé. 

Tara Reade, ancienne assistante de Joe Biden qui a travaillé à son service de décembre 1992 à août 1993 alors qu'il était sénateur, a déclaré à plusieurs médias américains, dont le New York Times et le Washington Post, que Joe Biden l'avait violée dans un couloir du Congrès américain. Sans véritable "échange de mots", a-t-elle raconté pour la première fois dans un podcast diffusé le 25 mars, "il [l]'a plaquée contre le mur", embrassée et "pénétrée avec ses doigts".

L'accusation avait été démentie par l'entourage de Joe Biden. Mais depuis plusieurs semaines, elle assombrit sa campagne et le candidat lui-même était sous pression de s'exprimer personnellement.

Joe Biden a aussi pointé qu'il n'existait pas de "trace écrite" d'une plainte déposée par Tara Reade à l'époque des faits. "Il n'y a pas d'accord de confidentialité signé. Je n'ai jamais demandé à personne de signer un accord de confidentialité", a-t-il par ailleurs déclaré dans son entretien sur MSNBC. Aux Etats-Unis, les accusations de violences sexuelles donnent souvent lieu à une transaction financière par laquelle les victimes acceptent de garder le silence sur les faits.

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