Présidentielle américaine 2024 : Donald Trump promet de "forer à tout-va" et de "fermer la frontière" au premier jour de son mandat
Une prise de parole très attentendue, depuis la convention de Milwaukee . Présent dans cette capitale du Wisconsin, dans le Midwest, pour la convention républicaine, Donald Trump a réitéré, jeudi 18 juillet, sa volonté de favoriser l'exploitation du pétrole aux Etats-Unis et d'empêcher les migrants d'entrer dans le pays dès le "premier jour" de son éventuel retour à la Maison Blanche.
L'ex-président a juré de "forer à tout-va" et "fermer la frontière", deux priorités qu'il traiterait au premier jour de son nouveau mandat. En cas de retour au pouvoir, il souhaite aussi réorienter l'ensemble des fonds alloués aux ambitieuses mesures environnementales décidées par Joe Biden, qu'il qualifie d'"arnaque verte".
"Président de toute l'Amérique"
Lors de son discours, Donald Trump a également promis de terminer la construction du mur antimigrants à la frontière des Etats-Unis avec le Mexique, qui fut l'un des projets majeurs de son premier mandat à la Maison Blanche. "Je vais mettre fin à la crise de l'immigration illégale en fermant notre frontière et en finissant le mur", a-t-il assuré.
L'ancien président s'est dépeint en dirigeant à la stature internationale, capable de mettre fin aux conflits dans le monde "avec un coup de téléphone", en rappelant son entente avec le dictateur nord-coréen Kim Jong-un. "Je crois que je lui manque", a-t-il lancé, en promettant que s'il revenait à la Maison Blanche, la Corée du Nord, qui possède l'arme nucléaire, arrêterait de lancer des missiles.
Donald Trump par ailleurs prédit une "victoire incroyable" des républicains à la présidentielle de novembre, en acceptant l'investiture de son parti à la convention de Milwaukee. "Je me présente pour être le président de toute l'Amérique, pas de la moitié de l'Amérique", a-t-il lancé dans un discours capital censé le placer sur la voie directe d'une reconquête de la Maison Blanche.
Une minute de silence
Cinq jours seulement après avoir failli perdre la vie dans un meeting de campagne, le septuagénaire est remonté sur scène, non seulement en rescapé miraculeux des balles qui l'ont frôlé, mais surtout en grand patron incontesté de la droite américaine.
Sous les yeux de sa femme Melania et de sa fille Ivanka, le républicain est revenu en détail sur cette attaque. "Le sang coulait partout et pourtant, d'une certaine manière, je me sentais en sécurité, parce que j'avais Dieu à mes côtés", a-t-il raconté devant la foule de ses partisans. Il a fait observer une minute de silence pour Corey Comperatore, un pompier de 50 ans tué par une des balles qui le visaient. Donald Trump a ensuite embrassé le casque de l'uniforme de la victime.
À regarder
-
Kamala Harris reconnaît sa défaite
-
Election américaine : pourquoi un tel raz-de-marée républicain ?
-
Donald Trump encense Elon Musk après avoir déclaré sa victoire
-
Donald Trump revendique "une victoire politique jamais vue"
-
Comment les expatriés américains font pour voter ?
-
La mort de cet écureuil est récupérée par le camp de Donald Trump
-
Peut-on comparer démocrates et républicains à la gauche et la droite française ?
-
Donald Trump imite Emmanuel Macron
-
Présidentielle américaine : l'artiste Bad Bunny soutient Kamala Harris
-
Election américaine : qu'apporte Elon Musk à la campagne de Donald Trump ?
-
Election américaine : quand connaîtra-t-on le nom du prochain président élu ?
-
Maya Harris, plus proche conseillère de Kamala depuis plus de 50 ans
-
Quelle est la position des candidats à la présidentielle américaine sur le conflit au Proche-Orient
-
Aux Etats-Unis, "Superman" appelle les Américains à voter
-
Présidentielle américaine : des cookies Trump et Harris controversés
-
Election américaine : plus de 6 millions de dollars de paris sur le duel Harris-Trump
-
Les célébrités peuvent-elles influencer le scrutin américain ?
-
Pourquoi n'y a-t-il que deux grands partis aux Etats-Unis ?
-
Élection présidentielle aux États-Unis : le business des produits dérivés
-
Election américaine : "I have a Glock", quand Kamala Harris parle de son arme
-
Élection américaine : les démocrates contrôlent-ils la météo ?
-
Un bar à thème présidentiel aux États-Unis
-
La "Bible Trump" bientôt dans les écoles ?
-
Une interview de Melania Trump à 250 000 dollars ?
-
Une statue géante de Donald Trump aux États-Unis
-
Kamala Harris traite Donald Trump de poule mouillée
-
Des singes prédisent le résultat de l'élection américaine
-
Élection américaine : rencontre avec Raymond, électeur de Donald Trump
-
Visée par Donald Trump, la communauté haïtienne de Springfield est devenue la cible de l'extrême droite
-
Une possible tentative d'assassinat visant Donald Trump
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.