Terrains de golf, Royaume-Uni, Canada : ces lieux où Donald Trump est "persona non grata"
Après sa proposition d'interdire l'accès des Etats-Unis aux musulmans, certains pays et autre organisations ont condamné ses propos, allant, pour certains, jusqu'à bannir l'homme politique.
Entre ses appels à fermer les frontières américaines aux musulmans et sa mégalomanie légendaire, Donald Trump ne cesse de choquer. Si aux Etats-Unis ses propos politiquement incorrects séduisent 38% des sympathisants républicains, selon le Washington Post (en anglais), le candidat à l'investiture s'est attiré les foudres de la communauté musulmane. Mais pas seulement. Dernièrement, c'est le monde du golf qui a déclaré qu'il considérait le candidat à la présidentielle américaine comme "persona non grata". Francetv info fait la liste de ces lieux dans lesquels Donald Trump n'est plus vraiment le bienvenu.
Dans plusieurs compétitions de golf
Le club de golf Royal & Ancien, organisateur de grands tournois mondiaux, réfléchit ainsi à faire déménager les éditions 2020 et 2021 du British Open. Après les propos du candidat républicain contre les musulmans, le tournoi qui se déroulait au Trump Turnberry, un complexe sportif écossais détenu par l'homme politique, pourrait être organisé ailleurs, comme l'explique L'Equipe.
Les organisateurs du Scottish Open devraient, eux aussi, changer leurs plans pour l'édition de 2017, prévue au Trump International Golf Links, des terrains situés en Ecosse encore et détenues par le magnat américain. Idem pour le tournoi WGC-Cadillac Championship, habituellement à Miami (Etats-Unis). "L'édition 2016 se déroulera bien au Trump National Doral, mais le premier championnat du monde de l'année civile pourrait quitter Miami dès 2017", note le quotidien sportif.
Sur le territoire britannique
La proposition devrait être débattue lundi 18 janvier. Une pétition qui a recueilli plus de 572 000 signatures souhaite interdire à Donald Trump tout accès au territoire britannique après ses propos controversés sur les musulmans. Lancée le 8 décembre, elle a rapidement dépassé les 100 000 signatures nécessaires pour une saisie par la commission. En effet, en seulement 24 heures, la pétition avait déjà réuni 200 000 participants, comme l'explique Le Figaro. La discussion se tiendra dans une petite pièce à Westminster Hall.
De l'autre côté de la frontière nord-américaine
Ses propos ont également déclenché les foudres d'Ottawa. Les députés canadiens ont, tour à tour, condamné la proposition d'interdire aux musulmans l'entrée aux Etats-Unis, la qualifiant de "pure folie", de "ridicule" et de "déplorable", selon Radio-Canada. "Aucun parti politique [canadien] ne pourrait s'approcher même d'un centième, même avec une perche olympique, de ce qui a été dit aux Etats-Unis", a déclaré Stéphane Dion, le ministre des Affaires étrangères canadien début décembre 2015.
Thomas Mulcair, chef du Nouveau parti démocratique, a même demandé d'interdire à Donald Trump le franchissement de leur frontière. "Comme Canadien, moi je dis que quelqu'un qui propage la haine contre les gens sur la base de leur religion devrait être exclu du Canada. On devrait s'assurer que Donald Trump ne met pas les pieds au Canada", a-t-il déclaré, cité par LaPresse.ca.
C'est inacceptable de refuser les immigrants à cause de leur religion mais il est acceptable de refuser qqn pour ses propos haineux M Trump.
— Tom Mulcair (@ThomasMulcair) 8 Décembre 2015
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