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Vidéo Un "milliardaire arrogant" : Michael Bloomberg sous le feu des critiques lors de son premier débat de la primaire démocrate

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Bloomberg débat
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Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La candidate Elizabeth Warren a été la plus virulente, mercredi soir, lui reprochant notamment des propos sexistes et rappelant des accusations de harcèlement sexuel qui pèsent sur l'ancien maire de New York.

C'était la cible numéro 1. L'ancien maire de New York Michael Bloomberg, prétendant démocrate à la Maison Blanche, a essuyé de virulentes attaques lors du neuvième débat pour la primaire démocrate, mercredi 19 février, à Las Vegas. Michael Bloomberg, entré tard dans la course à l'investiture, participait pour la première fois à un débat télévisé avec ses concurrents.

La sénatrice Elizabeth Warren a été particulièrement virulente avec ce "nouveau venu". "J'aimerais parler de notre adversaire : un milliardaire qui traite les femmes de 'grosses nanas' et de 'lesbiennes à tête de cheval'. Et non je ne parle pas de Donald Trump. Je parle de Michael Bloomberg", a-t-elle rappelé. Selon elle, "les démocrates prennent un énorme risque si on ne fait que remplacer un milliardaire arrogant par un autre".

Des accusations d'agressions sexuelles

Elizabeth Warren a par ailleurs fait référence aux accusations d'harcèlement sexuel, comme le relate Vox (en anglais), qui pèsent sur le milliardaire et à des accords de confidentialités signés avec ses accusatrices. "Le maire doit faire face à son bilan. Ce que nous devons savoir, c'est exactement ce qui se cache, a-t-elle lancé. Il a obtenu qu'un certain nombre de femmes – des dizaines, qui sait – signent des accords de non-divulgation à la fois pour le harcèlement sexuel et pour la discrimination sexuelle sur le lieu de travail", a-t-elle insisté, avant de s'adresser directement à lui. "Monsieur le maire, êtes-vous prêt à libérer toutes ces femmes de ces accords de non-divulgation afin que nous puissions entendre leur version des faits ?" Alors que le public applaudissait, Michael Bloomberg a esquissé une réponse. Il a assuré qu'il y avait eu "très peu" d'accords et qu'il "s'agissait d'accords entre deux parties qui voulaient rester discrètes."

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