Bygmalion : Lavrilleux menace de parler s’il est exclu de l'UMP
Jérôme Lavrilleux ne compte pas se laisser débarquer de l’UMP comme ça. L’ancien bras droit de Jean-François Copé, qui a aussi été directeur adjoint de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012, le dit haut et fort dans une interview au journal Le Parisien ce vendredi. "Pour le moment je me tais. Mais si on m’exclut de ce parti auquel j’appartiens depuis vingt-cinq ans, alors je reprendrai ma liberté de parole et je parlerai", prévient-il.
Visé par une procédure d'exclusion depuis fin juin en raison de son implication dans l’affaire Bygmalion, Jérôme Lavrilleux rappelle qu’à ce jour, il "n’a pas été poursuivi par la justice, n’a pas été mis en examen et encore moins été condamné… contrairement à d’autres qui ont toujours leur carte à l’UMP" , lance-t-il.
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Après ses révélations faites aux médias sur les fausses factures présumées de l'affaire Bygmalion, reconnaissant la mise en place d'un système "de double comptabilité" après des dépassements de frais lors de la campagne de 2012, le député européen s’est dit prêt à assumer ses responsabilités dans l'affaire mais il ne veut toujours pas jouer le rôle de bouc émissaire ni être le seul à porter le chapeau.
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Selon Le Parisien , Jérôme Lavrilleux a obtenu le report de la commission des recours qui aurait dû statuer aujourd'hui sur son cas.
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