Colère des agriculteurs : le gouvernement doit-il craindre un durcissement du mouvement ?
Vendredi 19 janvier, les agriculteurs ont bloqué une portion de l’autoroute A64 à Carbonne, en Haute-Garonne près de Toulouse. Ces derniers protestent contre l’augmentation de leurs charges, ainsi que l’augmentation des prix du gazole non-routier. “Ici commence le pays de la résistance agricole”, peut-on lire sur les banderoles des agriculteurs.
Des actions qui s’étendent à d’autres départements français
Cette colère des agriculteurs inquiète le gouvernement de Gabriel Attal. Les tracteurs semblent prêts à prendre la route pour Paris. Ce mercredi 24 janvier, les agriculteurs sont attendus à Pau et Bayonne sur l’A63 et l’A64, autour de Lyon (M6 et A47), à Orange et Montélimar sur l’A7, entre Valence et Grenoble (A49), entre Saint-Amand-Montrond et Bourges (A71), sur la rocade d’Orléans ou encore sur les voies rapides de Bretagne. Les barrages se mettent en place à travers le pays pour faire pression sur le gouvernement de Gabriel Attal.
Ce mercredi 24 janvier, le président du premier syndicat agricole français, Arnaud Rousseau a indiqué, au micro de franceinfo, que la FNSEA va publier “une quarantaine” de revendications “claires” pour la “fin de journée”. Celles-ci s’articuleront autour de trois thématiques. En premier lieu, “tout ce qui relève de la dignité et de la reconnaissance du métier”. Ensuite, “le juste revenu avec les prix, la question de l’eau et des produits phytosanitaires”, et enfin “les questions sur l’exercice du métier”, “les contrôles, sur le suivi, sur la suradministration, sur les normes permanentes”, a indiqué Arnaud Rousseau.
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