: Vidéo "Je ne suis pas procureur" : La République en marche contre-attaque dans l'affaire Benalla avec ses éléments de langage
Les responsables du parti présidentiel se sont exprimés dans les médias, lundi, répondant aux accusations d'inaction qui visent l'Élysée dans l'affaire Benalla.
L'heure est à la contre-attaque médiatique. À l'occasion du début des travaux de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur l'affaire Benalla, lundi 23 juillet les soutiens d'Emmanuel Macron font le tour des plateaux télévisés. Quitte à se répéter, a l'instar de Christophe Castaner, secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement, de Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, ou encore d'Aurore Bergé, députée LREM.
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Tous ont répondu aux accusations portées par l'opposition, qui affirme qu'Emmanuel Macron et le gouvernement n'ont pas réagi assez vite et de manière assez sévère après les agissements d'Alexandre Benalla, ancien chargé de mission auprès de l'Elysée. Et avec souvent les mêmes éléments de langage : lorsque Christophe Castaner déclare, par exemple sur BFMTV, qu'il n'est "ni coupable, ni procureur", Aurore Bergé affirme, presque au même moment sur Europe 1, "je ne suis ni avocate de ce monsieur, ni procureur".
Démentir, minimiser et contre-attaquer
Face aux critiques, les ténors de LREM ont utilisé une défense en trois temps. D'abord contredire les accusations de manque de réactivité. Alexandre Benalla "a été immédiatement sanctionné par l’Elysée", a plaidé Aurore Bergé. "Le président n’est pas resté inactif", a ajouté Christophe Castaner. Ensuite minimiser. L'ancien chargé de mission n'est qu'un homme "dans une entreprise de 1 000 personnes", comme l'Elysée, ont ainsi plaidé Benjamin Griveaux et Christophe Castaner.
Et enfin, contre-attaquer en accusant les parlementaires de l'opposition de profiter de l'affaire pour bloquer les débats sur la réforme constitutionnelle à l'Assemblée nationale. "Le vrai scandale d'Etat", c'est ça, a même assuré Benjamin Griveaux sur RTL.
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