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Vidéo "Jean-Marie Le Pen ne peut plus être président d'honneur" du FN, estime Marion Maréchal

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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

La députée du Vaucluse réagit à l'annulation, par la justice, du congrès organisé par voie postale pour priver son grand-père de la présidence d'honneur du parti.

Parmi ses soutiens, Jean-Marie Le Pen ne peut plus compter sur sa petite-fille. "Il ne doit plus être président d'honneur" du Front national, estime Marion Maréchal-Le Pen, jeudi 9 juillet, sur BFMTV. "Pas tant pour le titre, explique-t-elle, mais pour les conséquences de ce titre, à savoir être membre de droit de toutes les instances du FN, car ça devenait compliqué."

"Jean-Marie Le Pen n'a rien gagné d'autre que du temps"

Après avoir réussi à faire annuler sa suspension du parti, Jean-Marie Le Pen a obtenu mercredi l'annulation de l'assemblée générale extraordinaire organisée pour le priver de la présidence d'honneur. Le tribunal de grande instance de Nanterre a demandé au FN de réaliser une consultation "physique" et non par voie postale, comme cela était prévu.

"Je connais le personnage, réagit Marion Maréchal. Il fallait s'attendre à ce que ça soit compliqué, long, fastidieux. Mais je crois que Jean-Marie Le Pen n'a rien gagné d'autre que du temps, il faut en avoir conscience, parce que ce congrès va avoir lieu. (...) Ça ne fait qu'ajouter de la polémique et du conflit."

"Je pense que Jean-Marie Le Pen m'en veut un peu"

La députée du Vaucluse prédit un congrès "épique", mais se dit persuadée que les adhérents choisiront, in fine, de retirer son titre à Jean-Marie Le Pen. "Vu les circonstances, la cohabitation entre lui et Marine Le Pen devient trop compliquée, juge-t-elle. Une grande partie des sympathisants sont un peu las de tout cela et ils ont envie de passer à autre chose."

Elle-même est actuellement en froid avec son grand-père. "Les relations sont compliquées, raconte-t-elle. Je pense qu'il m'en veut d'avoir été un peu mis à l'écart, même si c'était le deal de départ, de cette campagne des régionales." Marion Maréchal-Le Pen avait accepté, il y a quelques mois, de se présenter en Provence-Alpes-Côte d'Azur, en lieu et place de Jean-Marie Le Pen, qui avait annoncé son retrait.

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