Transition écologique : "Même pour nous ce n'est pas clair", souffle un conseiller ministériel avant la rentrée du gouvernement
Entre crise énergétique, incendies, sécheresse et canicule cet été, la rentrée de l'exécutif est placée sous le signe de l'écologie. Les idées ne manquent pas, mais dans les ministères, certains s'inquiètent du manque de concret.
Un fourmillement d'annonces et de bonnes intentions, mais comment les mettre en forme ? La rentrée de l'exécutif se tient ce mercredi 24 août, avec un premier Conseil des ministres autour d'Emmanuel Macron à l'Elysée.
Avec un fil rouge d'ores et déjà annoncé : la transition écologique. Ainsi, derrière la "mobilisation générale" pour l'écologie décrétée par Emmanuel Macron le 14 juillet dernier, chaque membre du gouvernement avance avec ses propositions.
Si Clément Beaune, le ministre des Transports, propose de réguler l'usage des jets privés, l'un de ses collègues s'interroge, lui, sur le financement de cette rénovation énergétique. Des mesures sont donc prises ministère par ministère, et certains envisagent d'annoncer leurs propositions de leur côté.
À quand la "clarification" ?
Alors qu'en est-il du plan de sobriété promis par le chef de l'État lui-même ? Que contiendra l'agenda de planification écologique qui doit être présenté à l'automne par Élisabeth Borne ? En réponse à ces questions, seulement des promesses d'annonces encore très vaporeuses. "Même pour nous ce n'est pas clair", souffle un conseiller ministériel à franceinfo .
Pour préparer au mieux leur rentrée, Emmanuel Macron et Élisabeth Borne se sont réunis lors d'un dîner, mardi 23 août. Et sans surprise, parmi les dossiers urgents à traiter, l'écologie est au centre de leurs préoccupations.
Et le gouvernement l'annonce déjà : en ce jour de rentrée, Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, va donc tenter de faire une synthèse de ce qui a déjà été annoncé... avant de nouvelles précisions d'Élisabeth Borne, qui devraient arriver lundi 29 août avec un "discours fort sur la sobriété et la transition énergétiques" lors de l'université d'été du Medef. Avec une promesse, autant qu'un souhait au sein de l'exécutif : "passer à l'étape 2, la clarification".
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