Censure du gouvernement Barnier : revivez la soirée politique après l'allocution d'Emmanuel Macron

Article rédigé par Luc Chagnon, Alice Galopin
France Télévisions
Publié Mis à jour
L'Hôtel Matignon, à Paris, le 25 novembre 2024. (ANDREA SAVORANI NERI / NURPHOTO / AFP)
Emmanuel Macron a assuré dans une allocution qu'il nommera un Premier ministre "dans les prochains jours", et qu'il exercera son mandat présidentiel "pleinement" jusqu'à son terme, en 2027.

Ce qu'il faut savoir

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Après l'allocution d'Emmanuel Macron, les réactions. Caroline Roux a reçu des représentants des principaux partis politiques pour réagir à l'intervention d'Emmanuel Macron à 20 heures, dans "L'Evénement" sur France 2, jeudi 5 décembre. Se sont succédé Jordan Bardella (président du Rassemblement national), Xavier Bertrand (président LR de la région Hauts-de-France), Rachida Dati, (ministre démissionnaire de la Culture), Clémence Guetté (députée LFI du Val-de-Marne et vice-présidence de l'Assemblée nationale), Marine Tondelier (secrétaire nationale des Ecologistes-EELV) et Boris Vallaud (président du groupe Socialistes et apparentés à l'Assemblée nationale).

Les principales réactions à l'allocution d'Emmanuel Macron. Le Président est "la cause du problème" et "s'en ira par la force des événements", a réagi Jean-Luc Mélenchon sur TF1. "Ça va mal se terminer", prévient la patronne des Ecologistes Marine Tondelier. "L'alliance qui est indigne, c'est celle entre les macronistes et le Nouveau Front populaire lors des dernières élections législatives", a quant à lui réagi Jordan Bardella, président du RN, invité sur France 2. "Nous devons nous rassembler", écrit de son côté Roland Lescure, vice-président de l'Assemblée nationale et ancien ministre, qui appelle à un gouvernement "resserré, au service de l’intérêt général, rassemblant les forces républicaines".

Emmanuel Macron exclut une démission et va nommer un gouvernement "dans les prochains jours". Le président assure qu'il exercera son mandat présidentiel "pleinement", jusqu'à son terme, en 2027. "Je nommerai dans les prochains jours un gouvernement d'intérêt général", poursuit Emmanuel Macron. Ce gouvernement sera d'abord chargé d'élaborer un budget pour l'année 2025. Le chef de l'Etat assure que les services publics continueront à fonctionner malgré l'instabilité politique.

Emmanuel Macron a "pris acte" de la démission du gouvernement Barnier. Emmanuel Macron a "pris acte" de la démission du gouvernement Barnier, Le Premier ministre démissionnaire et son équipe restent chargés de traiter "les affaires courantes" dans l'attente de la nomination d'un nouveau gouvernement, annonce l'Elysée.

Michel Barnier a remis sa démission. Le Premier ministre a été reçu à l'Elysée pour présenter sa démission à Emmanuel Macron, après le vote d'une motion de censure de son gouvernement par 331 députés la veille. Conformément à l'article 50 de la Constitution, "le Premier ministre doit remettre au président de la République la démission du gouvernement". Il devient ainsi le chef de gouvernement le plus éphémère de l'histoire de la Ve République.

La France insoumise réclame un Premier ministre issu du NFP. La présidente des députés LFI, Mathilde Panot, a assuré jeudi que son parti censurerait le gouvernement si Emmanuel Macron ne nomme pas un Premier ministre issu du Nouveau Front populaire. Interrogée par LCI pour savoir si son parti tenait cette position, Mathilde Panot a répondu "bien sûr". 

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    A minuit, voici un dernier point sur les principaux titres de l'actualité :
    #POLITIQUE Sa parole était très attendue après la chute du gouvernement de Michel Barnier. Le chef de l'Etat a remercié son ex-Premier ministre "pour son dévouement et sa pugnacité", avant de commenter la situation en fustigeant le "front antirépublicain" du Rassemblement national et du Nouveau Front populaire. Le président, qui n'a pas donné le nom du prochain chef du gouvernement, a par ailleurs rejeté l'hypothèse d'une démission de sa part. Voici ce qu'il faut retenir de son allocution.
    #POLITIQUE "Ça va mal se terminer", "insupportable mépris", "il doit partir"... Les réactions politiques se sont multipliées après la prise de parole d'Emmanuel Macron. Retrouvez notamment les déclarations de Jordan Bardella, Rachida Dati, Xavier Bertrand, Clémence Guetté, Boris Vallaud et Marine Tondelier dans l'émission "L'Evénement".
    • #FONCTION_PUBLIQUE Plusieurs dizaines de milliers d'agents publics ont fait grève et manifesté pour alerter sur la "dégradation" de leurs "conditions de travail et de rémunération". Les cortèges ont réuni 200 000 personnes à travers la France, a rapporté la CGT alors que les autorités font état de 130 000 manifestants.
    #PROCHE_ORIENT Amnesty International accuse dans un rapport Israël de "commettre un génocide" contre les Palestiniens dans la bande de Gaza et appelle la communauté internationale à ne pas en être "complice". Des affirmations que les Etats-Unis jugent "infondées". Voici ce qu'il faut retenir du rapport.
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    #POLITIQUE Jordan Bardella, Rachida Dati, Xavier Bertrand, Clémence Guetté, Boris Vallaud et Marine Tondelier se sont succédé sur le plateau de Caroline Roux pour commenter le discours du président. Retrouvez ici leurs principales déclarations.
  • franceinfo
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    #POLITIQUE "J'ai eu l'impression d'un président de la République qui est à la fois chef de tout mais responsable de rien", a réagi Lucie Castets après l'allocution d'Emmanuel Macron. En marge d'un déplacement à Tours (Indre-et-Loire), la candidate à Matignon pour le Nouveau Front populaire l'été dernier s'est dite "extrêmement choquée" des déclarations du chef de l'Etat concernant "un front antirépublicain".
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    #POLITIQUE "L'heure doit être à la responsabilité." Au lendemain de la censure du gouvernement de Michel Barnier, huit syndicats, dont la CGT, la CFDT et FO, "appellent le chef de l'Etat et l'ensemble des acteurs à faire primer l'intérêt général sur leurs intérêts individuels ou partisans de court terme".
  • franceinfo
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    #POLITIQUE Il n'y pas que le Rassemblement national qui n'a pas encore reçu d'invitation à l'Elysée demain. "Ni Cyrielle Châtelain, présidente du groupe écologiste à l'Assemblée nationale, ni Guillaume Gontard à la tête du groupe écologiste au Sénat, ni moi-même chef du parti écologiste, n'avons été contactés" pour rencontrer Emmanuel Macron, assure Marine Tondelier à franceinfo.
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    #POLITIQUE Alors qu'Ursula von der Leyen est en Uruguay pour faire avancer pour de bon le traité commercial avec les pays du Mercosur, Marine Tondelier se dit "furieuse" de l'affaiblissement de la France dans ce dossier. Selon elle, la crise politique permet à la présidente de la Commission européenne de finaliser ce traité, malgré l'opposition quasi-unanime des partis politiques français. #MERCOSUR
  • franceinfo
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    #POLITIQUE Quel rôle vont avoir les écologistes dans la composition du futur gouvernement ? Pour Marine Tondelier, "être fidèle aux électeurs du Nouveau Front populaire, ce n'est pas laisser Emmanuel Macron nommer un Premier ministre toujours plus à droite", une position en décalage avec ce que défendent les élus de La France insoumise.
  • franceinfo
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    #POLITIQUE "Michel Barnier a capitulé au nom des institutions françaises", accuse Marine Tondelier à propos de la concession de l'ex-Premier ministre au Rassemblement national sur le déremboursement des médicaments, dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025.
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    #POLITIQUE Marine Tondelier assure qu'elle a eu des échanges téléphoniques avec deux présidents de groupes du bloc central, aujourd'hui. Elle ne souhaite cependant pas les nommer.
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    #POLITIQUE Candidat EELV à la présidentielle de 2022, Yannick Jadot milite pour une alliance du bloc central jusqu'aux écologistes. Marine Tondelier réaffirme qu'elle seule, en tant que patronne de la formation politique, "parle au nom du parti".